le 03 décembre 2018
Après l’initiative de la section de Saint Flour du PCF contre la fermeture du guichet SNCF de la sous préfecture, le rassemblement en gare de Murat du 15 Novembre dernier à l’initiative de la CGT Cheminots du Cantal et le « Train de l’Avenir et des Territoires » du 30 Novembre dernier à l’initiative du PCF contre les fermetures de guichets, la Fédération du Cantal du PCF appelle à poursuivre et amplifier la mobilisation pluraliste pour exiger un service public ferroviaire de qualité dans le département du Cantal.
La Loi d’Orientation et des Mobilités présentée la semaine dernière ne donne aucunes garanties sur la pérennité et le développement des 9.000 kilomètres de lignes ferrées en zone rurales. Nos craintes de voir les lignes SNCF Cantaliennes fermer apparaissent alors justifiées et d’actualité.
Pourquoi expliquer aux Cantaliens qu’il faille sortir des énergies carbonées en taxant les carburants alors que dans le même temps on condamne les transports alternatifs dont le ferroviaire, moyen de transport sûr et écologique ?
Ces fermetures de guichets et de services publics de proximité ne font que renforcer le sentiment d’injustice, d’une France à deux vitesses qui ne fait plus République et où les habitants des zones rurales et péri urbaines se sentent abandonnées et reléguées.
A l’heure ou la mobilisation des Gilets Jaunes s’amplifie, sur des questions fiscales et sociales fortes mais aussi sur ces questions de mobilités du quotidien et d’aménagement du territoire, il est incompréhensible de poursuivre ce cap et de ne pas répondre à la colère exprimée.
Qu’ils aient des gilets jaunes, rouges, des blouses blanches ou des robes noires, les colères et les mobilisations doivent s’exprimer et converger.
Le PCF Cantal soutient l’appel du Comité Pluraliste de Défense et de Modernisation des lignes ferroviaires du Cantal à se rassembler :
Vendredi 7 Décembre à 16h
(Veille de la fermeture du guichet de LAROQUEBROU)
Gare SNCF d’Aurillac
Une délégation du PCF Cantal composée de militants et élus sera présente à LAROQUEBROU et dans le train qui descendra sur AURILLAC à l’heure du rassemblement
le 03 décembre 2018
La paix civile et sociale de notre pays est aujourd’hui en jeu. Face à la politique d’injustice sociale et fiscale menée depuis un an et demi, nous avons demandé au Gouvernement de déclarer l’état d’urgence sociale.
L’urgence sociale impose de prendre en compte immédiatement les revendications portées par les « gilets jaunes », que nous avons relayées.
Nous avons ainsi demandé la suspension de l’augmentation des taxes sur l’essence et le diesel, l’augmentation du SMIC, des salaires et des pensions, la restauration des services publics notamment en matière de santé et le rétablissement de l’ISF.
Dès cet après-midi à l’Assemblée Nationale nous nous ferons l’écho de ces demandes légitimes et demanderons la suspension de la discussion budgétaire.
Par ailleurs, nous avons rappelé les propositions que nous portons depuis le début du quinquennat.
Propositions fiscales :
Non cumul en 2019 du CICE et de l’exonération de cotisations sociales patronales (plus de 40 milliards cumulés – Cela permettrait de dégager 20 milliards d’euros de marges de manœuvre).
Propositions sociales :
Revalorisation des prestations sociales (APL, allocations familiales) indexées sur l’inflation.
Annulation de la hausse de CSG, qui doit aller avec le rétablissement des cotisations sociales « assurance chômage » et « maladie ».
Propositions écologiques :
Fléchage intégral des taxes sur le carburant vers la transition écologique.
Élargissement du chèque énergie à 8 millions de personnes et revalorisation du montant du chèque énergie (de 200 euros actuellement à 600 euros) pour les plus modestes (forte hausse prévue des prix de l’électricité et du gaz en 2019).
Propositions institutionnelles :
Retrait du projet de loi constitutionnelle et organisation d’un référendum sur nos institutions
Si le Gouvernement ne décide pas de prendre immédiatement ces mesures, il ne sera pas en mesure de mettre fin à cette révolte pour la dignité.
Malheureusement, nous n’avons pas le sentiment que le Gouvernement prend la mesure de cette urgence sociale et nous n’avons que peu d’espoir d’avoir été entendu sur les mesures que nous lui avons proposées.
Notre motion de censure reste donc d’actualité, dans l’attente des mesures qui seront annoncées mercredi.
le 03 décembre 2018
le 03 décembre 2018
En présence de Cyril Cineux, maire adjoint communiste de Clermont-Ferrand en charge des transports et vice-président de Clermont-Auvergne-Métropole.
le 03 décembre 2018
Cette conférence de presse aura pour but d'annoncer une initiative publique le 11 décembre à Perpignan sur la gratuité des transports urbains.
le 02 décembre 2018
L’axe ferroviaire Perpignan-Villefranche-de-Conflent est fermé depuis près d’un an.
Plus de 11 mois après l’accident de Millas la circulation des trains est encore suspendue sur la ligne Perpignan-Villefranche-de-Conflent. Enric Balaguer, président de l’association Train en Têt, souhaite communiquer sur la situation actuelle qui ne sera pas étudiée avant la fin de l’enquête. « La phrase utilisée par les décideurs est 'suite à l’accident de Millas’… Or plus le temps passe, plus on est en droit de se demander si cette durée de fermeture inédite dans sa durée sur le territoire français est vraiment due aux conséquences de l’accident ou si l’accident est un prétexte à l’abandon de cette ligne. C’est en tout cas ce que pense l’opinion publique. Les diverses expertises réalisées sur le terrain sont terminées pour l’essentiel, les installations ferroviaires ne seraient pas mises en cause, alors pourquoi ne pas remettre en service les trains ? Si d’autres expertises devaient être effectuées ne pourrait-on pas envisager une fermeture temporaire ? ».
Gain de temps et préservation de l’environnement
La fermeture définitive de la ligne serait une régression pour la vallée de la Têt. Le trajet entre Villefranche et Perpignan s’effectuait en 47 minutes en train. Aujourd’hui, en autocar, en éliminant les arrêts du Soler, Saint-Féliu-d’Avall et Millas (et donc en rendant un service incomplet), il dure 64 minutes. « Pour cette distance le rejet de CO2 est de 1,35 kg par passager en train. Il est de 7,80 kg en autocar et 9,43 kg en automobile. Il est à prendre en compte aussi la surcharge sur la RN116 et de ce fait la détérioration de l’infrastructure routière et l’insécurité croissante générée par l’augmentation du trafic. Supprimer la ligne de train serait une régression qui nuirait à l’attractivité de notre territoire dans tous les secteurs et particulièrement celui du tourisme », poursuit le président de l’association.
Cette ligne apparaît ainsi rentable au point de vue de la préservation de l’environnement, de sa fonction sociale pour une population essentiellement rurale et pour l’économie du département. « Alors on recule ou bien on avance vers une mobilité plus écologique, plus confortable, plus sûre ? », conclut Enric Balaguer. L’association Train en Têt qui se réunit le mercredi 19 décembre reste profondément touchée par le drame survenu à Millas il y a un an et laissera cette date passer avant, au milieu du mois de janvier, de se pencher sur des solutions pour faire avancer la situation et obtenir des réponses.
De son côté, Jean Castex, maire de Prades et président de la communauté de communes Conflent Canigou, commune desservie par la ligne fermée, avait, suite à la décision judiciaire de fermer la ligne, engagé des actions. Une auprès du Procureur de la République de Marseille soulignant le caractère « pénalisant » pour les usagers et proposant de rechercher des solutions. Des contacts ont aussi été établis avec la SNCF et la Région, où « l’assurance a été donnée que personne n’a l’intention, ni de près ni de loin, de fermer cette ligne ou de servir de prétexte de la décision judiciaire pour le faire ».
Laura Meunier (L'Indépendant, le 2 décembre 2018)
le 28 novembre 2018
Emmanuel Macron, vient de répondre au « Gilets Jaunes »par un mépris intégral. Un mépris envers toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus.
Rien sur le pouvoir d’achat !
Rien sur la justice fiscale !
Rien sur la baisse des taxes sur le carburant !
Rien sur l’impôt sur les grandes fortunes !
Rien sur l’augmentation des salaires et des retraites !
Faire croire que la baisse du pouvoir d’achat est indispensable pour la santé de la planète est un mensonge ignoble !
Pour le pouvoir d’achat et la transition écologique, il faut prendre l’argent là où il se trouve, c’est à dire dans les poches des multinationales, des banques d’affaires et des parais fiscaux !
Macron n’a pas compris, alors il faut que grandisse encore et encore la mobilisation citoyenne et sociale, celle des « Gilets Jaunes », des blouses blanches, des bleus de travail, des retraités et des étudiants.
Francois LIBERTI
Président de l’association des élus communistes et républicains 34
le 26 novembre 2018
Pratiquement tous les jours, la traversée du village est un véritable calvaire. Depuis plus de 50 ans, tant sur le plan sécuritaire et que sur le plan piétonnier, les hautes autorités responsables ne se sont jamais préoccupées ni intervenues sur ce problème. Le Parti Communiste Français de Bages, « cellule Lily Velay », avec l’appui de nos conseillers départementaux, Nicolas Garcia, Vice-président, et Marie-Pierre Sadourny du Parti Socialiste, vous invitent à signer cette pétition de la pose de 2 panneaux interdisant la circulation des véhicules de plus de 3,5 tonnes sauf évidemment la desserte locale et collective. Un panneau serait situé au Mas Sabole et le deuxième à hauteur d’Intermarché de Montescot. Ne voyez ici aucune action de polémique envers nos élu(e)s locaux. Cette initiative est proposée dans l’intérêt général.
Le collectif du PCF de Bages et la section socialiste de la plaine Illiberis
le 24 novembre 2018
Plus de 11 mois après l’accident de Millas la circulation des trains est encore suspendue sur la ligne Perpignan-Villefranche de Conflent. La phrase utilisée par les décideurs est « suite à l’accident de Millas »… Or plus le temps passe, plus on est en droit de se demander si cette durée de fermeture inédite dans sa durée sur le territoire français est vraiment due aux conséquences de l’accident ou si l’accident est un prétexte à l’abandon de cette ligne. C’est en tout cas ce que pense l’opinion publique. Les diverses expertises réalisées sur le terrain sont terminées pour l’essentiel, les installations ferroviaires ne seraient pas mise en cause, alors pourquoi ne pas remettre en service les trains ? Si d’autres expertises devaient être effectuées ne pourrait-on pas envisager une fermeture temporaire ?
La fermeture définitive de la ligne serait une régression pour la vallée de la Têt. Le trajet entre Villefranche et Perpignan s’effectuait en 47 minutes en train, aujourd’hui en autocar en éliminant les arrêts de Le Soler, Saint Feliu d’Avall et Millas (et donc en rendant un service incomplet) nous mettons 64 minutes. Alors que pour cette distance le rejet de CO2 est de 1.35 kg par passager en train, il est de 7,80 kg en autocar et 9.43 kg en automobile. Il est en prendre en compte aussi la surcharge sur la Route Nationale 116 et de ce fait la détérioration de l’infrastructure routière et l’insécurité croissante générée par l’augmentation du trafic.
Supprimer la ligne de train ce serait une régression qui nuirait à l’attractivité de notre territoire dans tous les secteurs et particulièrement celui du tourisme…
Cette ligne est donc rentable au point de vue de la préservation de l’environnement, de sa fonction sociale pour une population essentiellement rurale et pour l’économie de notre département.
Alors on recule ou bien on avance vers une mobilité plus écologique, plus confortable, plus sûre ?
le 23 novembre 2018