Fédération du Puy-de-Dôme

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Le Comité des usagers du Train jaune communique. La justice doit passer, le train jaune aussi !

le 15 January 2019

Le Comité des usagers du Train jaune communique. La justice doit passer, le train jaune aussi !

Nous soutenons sans réserve et participerons à la manifestation organisée ce samedi 19 janvier à 9h par « Train en Têt » au rond point de Villefranche-de-Conflent pour exiger la réouverture sans délai de la ligne Perpignan-Villefranche fermée depuis le 14 décembre 2017 à la suite de l’effroyable accident du passage à niveau de Millas.

Si personne ne conteste la nécessité d’une enquête approfondie, en particulier dans l’intérêt des familles des victimes, si personne ne conteste que les responsabilités des uns et des autres, et quels qu’ils soient, doivent être clairement déterminées, nous ne pouvons que contester contre cette excessive période de fermeture de la ligne, une première en France que ce soit au plan judiciaire ou au plan ferroviaire. Cette voie ferrée, la moitié de l’indispensable axe Perpignan Latour-de-Carol avec le Train jaune est vitale pour la vallée de la Têt.

Grâce au train à 1 euro, elle avait reconquis le cœur des usagers du quotidien, sa fréquentation était en hausse régulière et elle évitait de nombreux trajets en voiture, dommageable à l’environnement et au pouvoir d’achat des usagers.

Cette réorientation forcée du trafic vers la route depuis 14 mois peut porter atteinte au service public si la justice reste sourde plus longtemps aux demandes des habitants.

Non seulement la ligne doit rouvrir sans délai, mais au delà de cette reprise, il faut la dynamiser en sécurisant mieux les points dangereux, et Millas n’est pas le seul. Il fut réfléchir avec la Région à une réorganisation du transport, y compris scolaire, dans la vallée qui fasse du train l’axe principal.

OUVERTURE À LA CONCURRENCE DES TRAINS INTERCITÉS : un contresens historique !

le 14 January 2019

OUVERTURE À LA CONCURRENCE DES TRAINS INTERCITÉS : un contresens historique !

Décidément, Macron et le gouvernement Philippe ont l’art  du contresens de l’histoire.

Alors que la question des services publics est au cœur du mouvement des Gilets jau­nes, que des milliers de cheminots se sont mobilisés contre la réforme de la SNCF, ils ouvrent à la concurrence les lignes Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon.

Les usagers du train n’ont pas besoin de concurrence pour que le service s’améliore. Ce qui est nécessaire, c’est que l’État investisse dans les infrastructures, le matériel et les hommes afin de répondre aux besoins de la population. Aujourd’hui, il faut 1h30 de plus pour réaliser Nantes-Bordeaux qu’il y a 10 ans, par manque d’investissement de l’État. Rien qui puisse inciter à laisser sa voiture pour faire ce trajet.

François de Rugy, ministre de l’Écologie, devrait donc, de son côté, plus se soucier des investissements qui sont réalisés dans le ferroviaire que d’assurer de nouveaux profits à des opérateurs privés.

Les lignes Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon ont un vrai rôle d’aménagement du territoire, répondent aux besoins de déplacements quotidiens de salariés et de lycéens, tout comme elles assurent un lien interrégional (1 million de passagers annuels).

Cette ouverture à la concurrence, à l’instar de l’exemple anglais, va se traduire par une augmentation progressive des tarifs et une dégradation du service, tout en permettant à des promoteurs privés de réaliser des profits. C’est un contresens quand, aujourd’hui, la Grande-Bretagne renationalise ses trains à la demande de la population, devant l’inefficacité des opérateurs privés.

Nous refusons cette logique. Ce dont ont besoin nos populations, c’est d’un service public de qualité, qui assure la solidarité territoriale et d’un aménagement harmo­nieux, en y consacrant les moyens financiers nécessaires.

 

Pour la réouverture de la ligne SNCF Perpignan - Villefranche

le 14 January 2019

Pour la réouverture de la ligne SNCF Perpignan - Villefranche

Communiqué de presse des élu-e-s communistes et apparentés du Groupe Nouveau Monde de la Région Occitanie

Plus d’un an après l’accident de Millas en décembre 2017, la ligne reste fermée à circulation des trains. Une situation inédite en France où jamais une infrastructure de transport n’aura été suspendue autant de temps.

Les élu-e-s communistes de la Région Occitanie apportent tout leur soutien aux citoyens, aux associations qui demandent sa réouverture.

Cette ligne répond aux besoins des habitants de la vallée de la Têt leur permettant des temps de trajet réduits et de bonnes conditions de transport. Elle répond aux exigences sociales et environnementales qui font partie de nos priorités politiques au sein de l’assemblée régionale.

La ligne Perpignan-Villefranche de Conflent est aussi la « ligne de vie » de notre train jaune. Dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région 2015-2020, 15,2 millions d’euros vont être investis, dont 11 millions d’euros par la seule Région Occitanie pour son maintien comme lien entre les territoires.
 

El Xiulet… La lettre du Comité des Usagers de la Ligne du Train Jaune (janvier 2019)

le 14 January 2019

El Xiulet… La lettre du Comité des Usagers de la Ligne du Train Jaune (janvier 2019)

Mobilisation des salariés d'EAS. Communiqué de la GCT 66

le 12 January 2019

Mobilisation des salariés d'EAS. Communiqué de la GCT 66

EAS est à nouveau dans l tourmente. Le tribunal de commerce doit statuer sur le sort de l’entreprise et de ses 214 salariés prochainement. La CGT 66 sera très attentive au dénouement du délibéré du tribunal de commerce qui décidera des acteurs qui auront à présider aux destinées de la société. Nous soutenons les souhaits de l’immense majorité des salariés qui a rejeté par un référendum organisé par les élus syndicaux une proposition de reprise qui se traduirait par une détérioration des conditions de travail des personnels et une remise en cause des acquis sociaux obtenus par l’entreprise. Ils ont raison car il est inacceptable qu’une société, aussi importante soit-elle, qui a l’ambition de diriger une entreprise comme EAS promise à un développement important (dès lors qu’une saine gestion est mise en œuvre), impose à ses salarié de travailler 39h payées 35. C’est une mauvaise vision de la gestion d’une entreprise car elle sous-entend que les intérêts des salariés s’opposent à son développement. Nous pensons précisément le contraire à la CGT et nous affirmons que les personnels d’EAS sont hautement qualifiés et garantissent une maintenance de qualité pour des avions qui doivent pouvoir voler en toute sécurité. Il faut les respecter. La vision du PDG qui organise la formation de futurs jeunes techniciens et qui préconise le développement de la société en garantissant les acquis sociaux de ses salarié, a bien sûr notre préférence si tant est que les engagements tenus soient respectés. Il va de soit que les salariés de l’entreprise appuyés dans ce sens par la CGT 66 y veilleront.

Mon train j’en ai besoin. Mobilisons-nous pour la réouverture de la ligne Perpignan-Villefranche

le 12 January 2019

Mon train j’en ai besoin. Mobilisons-nous pour la réouverture de la ligne Perpignan-Villefranche

« Train en Têt ». Manifestation

le 09 January 2019

« Train en Têt ». Manifestation
Rond-point de la N116
Villefranche-de-Conflent

Samedi 19 janvier à partir de 9h

Jean-Michel Dieudonné : Radié de la sncf sans procès ni preuve

le 03 January 2019

Jean-Michel Dieudonné : Radié de la sncf sans procès ni preuve

À trois ans et demi de sa retraite, le cheminot, 28 ans d’ancienneté, n’en revient toujours pas. Mais il l’affirme  : « Ils vont devoir s’expliquer. Je ne vais pas m’arrêter là. »

Il n’a désormais plus de recours en interne mais Jean-Michel Dieudonné reste combatif. À 53 ans, cet aiguilleur fret à Nancy et figure de la CGT locale vient d’être « radié des cadres ». Licencié dans le jargon de la SNCF. Après demande de réexamen, sa sanction a été confirmée le 21 décembre par Guillaume Pepy. L’affaire remonte au 27 juillet dernier et elle est ubuesque. Ce jour-là, le cheminot est en grève pour soutenir un camarade menacé de sanction. À l’heure de prendre son train gare de l’Est, il tente de faire échanger son billet. Le guichet a rideau baissé et le ton monte avec la cadre d’astreinte. « Nous étions plusieurs et je n’ai insulté ni bousculé personne », assure Jean-Michel Dieudonné. Une plainte contre lui sera pourtant déposée « trois jours après les faits » sans que le cheminot soit convoqué pour s’expliquer. Il recevra, « juste après la Fête de l’Huma », une convocation à un entretien préalable à licenciement. Motifs  : « insultes, outrage et “geste inapproprié” ». À trois ans et demi de sa retraite, le cheminot, 28 ans d’ancienneté, n’en revient toujours pas. Mais il l’affirme  : « Ils vont devoir s’expliquer. Je ne vais pas m’arrêter là. »

Marion d’Allard (L’Humanité, le 3 Janvier, 2019)

Marie-Pierre Vieu le 25/01/19 à Figeac !

le 03 January 2019

Marie-Pierre Vieu le 25/01/19 à Figeac !

Marie-Pierre Vieu, députée européenne du PCF, sera dans le Lot et dans l'Aveyron le vendredi 25 janvier. A 15h, elle rencontrera les cheminots de Capdenac-Gare avant de tenir réunion publique à 18h salle Roger Laval à Figeac.

Un syndicaliste de la CGT-Cheminots licencié

le 31 December 2018

Un syndicaliste de la CGT-Cheminots licencié

« Radié des cadres », telle est la sanction infligée par la SNCF à Jean-Michel Dieudonné, un cheminot de 53 ans. Cela veut dire, licencié pour faute lourde.

L’affaire remonte à vendredi 27 juillet, à la gare de l’Est, en fin d’après-midi. De retour d’une manifestation syndicale dans la Seine-Saint-Denis, le cheminot est arrivé trop tard, son TGV pour retourner à Nancy était parti. Il a donc voulu échanger son billet, procédure très habituelle, mais obligée pour les employés de la SNCF, la réservation étant obligatoire mais pour un train donné. Les guichets sont fermés quand il se présente alors qu’il n’était pas encore l’heure de le faire. Il n’est pas content, le fait savoir et n’est pas tout seul. En cas d’incidents, il y a un cadre d’astreinte pour les traiter.

Le cadre, une femme, se retrouve au milieu d’un petit groupe de mécontents dont Jean-Michel Dieudonné. Le ton monte. « Mais je ne l’ai ni insultée ni touchée », remarque le cheminot. « On m’a attribué ce qui est le fait d’un autre mécontent, qui n’a pas été arrêté. » Car la police ferroviaire s’en est mêlée. Sommé de décliner son identité, Jean-Michel Dieudonné s’est exécuté et a montré sa carte de cheminot qui lui a été confisquée. « Elle est passée ensuite entre les mains d’un haut cadre ». Une procédure a suivi, et un dépôt de plainte. « Ce cadre a commencé sa carrière à Nancy. Il me connaissait, car à l’époque, j’étais le responsable syndical de la CGT- cheminots de Lorraine. » De là à voir un lien de cause à effet… c’est ce dont est persuadé le comité de soutien au cheminot qui gonfle rapidement, avec plusieurs élus dont un député à sa tête (Caroline Fiat). Guillaume Pepy, patron de la SNCF a confirmé la sanction mercredi.

Dans une lettre datée du 21 décembre, il note à propos de la demande de révision de la sanction émise par le syndicaliste : « Il ressort des différents témoignages que les faits qui vous sont reprochés sont avérés et que les éléments portés à ma connaissance ne permettent pas de justifier votre comportement. L’entreprise ne peut tolérer de tels agissements qui perturbent le bon fonctionnement du service d’une part, et qui contreviennent aux règles de respect qui se doivent d’exister entre collègues d’autre part ».

Le cheminot estime que la décision prise est purement interne, car il n’a pas été entendu par la police dans le cadre de l’enquête. Que la police ferroviaire « ne fait pas état d’infractions constatées », n’enregistre après l’incident aucune demande de dépôt de plainte de la part de la personne victime, puisque la plainte n’est déposée que plusieurs jours plus tard. Enfin, la vidéo de l’incident par les caméras de surveillance n’a pas été possible alors que pour Jean-Michel Dieudonné, « elles auraient prouvé mon innocence ».

Mais l’affaire n’est pas finie. « C’est disproportionné » disent en chœur les membres du comité…

Guillaume Mazeaud (L’Est Républicain, le 31 décembre 2018)