Fédération du Puy-de-Dôme

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Pour la gratuité des transports dans le GrandAngoulême, signez la pétition

le 07 March 2019

Pour la gratuité des transports dans le GrandAngoulême, signez la pétition

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ici

Il n’y a plus d’obstacle à la naissance d’un « RER Catalan »

le 01 March 2019

Il n’y a plus d’obstacle à la naissance d’un « RER Catalan »

Communiqué du PCF 66

Le PCF 66 se félicite de voir le projet qu’il porte depuis plus de 10 ans avec la CGT et quelques associations d’usager comme « Osons le rail », est désormais partagé par nombre d’élus et d’organismes.

En effet, nous avançons et défendons à chaque occasion, comme ces derniers temps au Département, l’idée et même le nom de « RER Catalan », au départ de Céret, de Cerbère, de Saint-Paul-de-Fenouillet, de Latour-de-Carol. Il s’agit de moderniser l’ensemble du réseau ferroviaire du département que nous avons la chance d’avoir encore, pour faire circuler des voyageurs et des marchandises.

Pour les voyageurs, il faut des trains modernes, très réguliers, très bon marché, adaptés pour les collégiens, lycéens et étudiants, avec des arrêts dans les villages sur les lignes et au droit de l’université de Perpignan. Pas un de ces jeunes fréquentant un établissement situé sur une ligne SNCF ne doit prendre autre chose que le train.

Heureux de voir que désormais nous partageons avec le Conseil de Développement Durable de la Communauté Urbaine Perpignan-Méditerranée-Métropole, la question de la réutilisation du rail, de la mutualisation de la ressource eau, de la gratuité des transports en commun sur le territoire de la communauté d’agglomération…

Mais revenons au rail, puisque désormais autant de monde juge le projet nécessaire nous allons pouvoir y arriver ! En effet, au-delà des déclarations d’intentions, toutes les institutions, associations, partis, syndicats doivent demander à l’État et à la SNCF de choisir notre département comme pilote pour démontrer que le rail est viable.

Après tout sur d’autres sujets l’État a déjà fait des expérimentations dans certains départements. En complément, dans notre projet, nous imaginons repositionner les bus en transversal, afin qu’aucun ne longe une ligne de chemin de fer.

Si on ne réussit pas ce genre de projets, à quoi bon parler de sauver la planète, en effet dans notre département et notre région qui ne compte pas d’usines, la pollution principale est le résultat des véhicules à moteurs non électriques. Dans les jours et les semaines qui viennent le PCF 66 prendra des initiatives en ce sens.

Un RER catalan en zone rurale

le 24 February 2019

Un RER catalan en zone rurale

Cinq ligne électrifiées en bonne état pour 70% du parcours, mais désaffectées, constituent « l’étoile ferroviaire catalane » dont s’inspirent experts et habitants de la communauté urbaine de Perpignan méditerranée pour lancer l’idée d’un RER catalan.

Face aux problématiques de mobilité, de plus en plus prégnantes dans les secteurs périurbains ou même reculés du département, le conseil de développement durable de l’agglo propose de remettre en service ces anciennes liaisons ferroviaires, comme celles reliant Perpignan à Céret ou Saint-Paul-de-Fenouillet.

Le tram-RER : pas de bouchons, pas d’attente, pas de pollution, le tout au tarif d’un ticket de métro, voilà un séduisant retour vers le futur.

L’Indépendant, le 24 février 2019

Pôle multimodal de Prades. Courrier d’Enric Balaguer au maire de Prades

le 23 February 2019

Pôle multimodal de Prades. Courrier d’Enric Balaguer au maire de Prades
Association « Train en Têt »
Enric Balaguer
7, impasse de la Passacaille
66500 Prades

à

M. Jean Castex
Maire et Conseiller Départemental
Hotel de Ville
Route de Ria
66500 Prades

Prades, le 23 février 2019

Monsieur le Maire,

L’association « Train en Têt » s'est réunie le mercredi 6 février dernier. Nous tenons à vous faire part que l’assemblée s’est félicitée du démarrage des travaux du futur pôle multimodal.

Cependant, certains adhérents tenaient à vous rendre compte de leur profonde désolation quant au choix qui a été constaté, d’éliminer la totalité des platanes qui ornaient et ombrageaient la Place du Docteur Salies. Effectivement ces arbres magnifiques, sans doute plantés lors de la construction de la gare, faisaient partie de notre patrimoine, ils apportaient aux usagers ombrage et fraîcheur permettant de supporter les grosses chaleurs.

Quelques arbres « malades » devaient certainement être supprimés. En revanche, l’abattage intégral de cet héritage écologique et patrimonial est pour la plupart des adhérents complètement incompréhensible  et nous oblige à travers de ce témoignage de vous demander de mieux intégrer dans le futur notre association dans les réflexions en amont des décisions.

Recevez, Monsieur le Maire, l’expression de nos respectueuses salutations,

Enric Balaguer
Président
 

Ligne de train Perpignan-Villefranche. « Une situation inédite en France »

le 21 February 2019

Ligne de train Perpignan-Villefranche. « Une situation inédite en France »

 

L’agri, le 21 février 2019

Grand Débat national. Courrier de Pierre Bazely, maire de Fuilla, au Président Macron

le 19 February 2019

Grand Débat national. Courrier de Pierre Bazely, maire de Fuilla, au Président Macron

Cher président,

En réponse à votre lettre adressée à tous les Français, reçue directement en tant que maire de ma commune (de 450 habitants), je me permet également de vous répondre par une lettre « ouverte » qui j’espère, ne sera pas ainsi enterrée.

Je me réjouis tout d’abord de voir qu’à l’occasion du grand débat que vous souhaitez, les maires, ignorés depuis fort longtemps, sont remis au goût du jour.

J’ai ouvert, par principe mais sans conviction, un cahier de doléance dans ma commune, mais souhaite vous faire part de mes opinions personnelles, en suivant vos thèmes.

Le premier sujet est biaisé d’entrée puisque vous avez annoncé qu’il n’était pas question de revenir sur la suppression de l’Impôt Sur la Fortune. Vous ne voulez pas augmenter les impôts, mais vous n’hésitez pas à augmenter les taxes, voire en créer discrètement de nouvelles (Taxe GEMAPI). Sans attendre vous supprimez des services publics ou les rendez moins accessibles par la suppression de niveaux géographiques, comme la poste, les écoles et même les centres des finances.

Nous arrivons ainsi à votre deuxième sujet car l’État n’améliore pas son fonctionnement, il passe aux collectivités territoriales et locales les charges de travail des attributions qu’il assurait jusqu’alors, sans fournir de moyens à ces sous-traitants malgré eux. De plus même au niveaux départementale la centralisation est poussée à l’extrême. Il n’y a plus une seule sage-femme ni un seul gynécologue en dehors du chef lieu du département. Il en est de même pour de nombreuses spécialités. Mon médecin traitant est parti en retraite et je n’arrive pas à lui trouver un successeur. La Communauté de commune a construit une Maison de Santé, mais nous ne trouvons pas de généralistes pour la peupler. Nos jeunes médecins sont certes compétents et dévoués, mais ils veulent conserver une vie privée, et à niveau de revenus égal, préfèrent le salariat qui leur garantit cette protection. Heureusement qu’il y a quelques médecins étrangers, moins exigeants sur les conditions de travail.

Votre troisième thème, la transition écologique me paraît du genre « Attrape Nigauds » et c’est ainsi que le mouvement des Gilets jaunes est né, puisqu’il s’est révolté contre une augmentation des taxes, soit disant à but écologique. (…) En attendant, en Conflent, il n’y a plus de train (TER financé par la Région) sous prétexte d’enquête judiciaire, mais en réalité sous la pression de la SNCF qui agit comme un État dans l’État. Ainsi se croyait-elle dispensée de demander un permis de construire pour des travaux concernant la gare située sur le territoire de notre commune. Autre État dans l’État, EDF qui continue à imposer ses centrales nucléaires, et, à travers ENEDIS et d(autres sous groupes, installe dans toute la France un compteur, sois disant obligatoire, en ce réfugiant derrière des obligations Européennes (ce qui n’améliore pas l’image de l’Europe dont vous vous inquiétez à juste titre). ENEDIS traîne devant les tribunaux administratifs les communes qui s’y opposent, mais sans attendre les conclusions de ces tribunaux, elle ignore les règlements sanitaires qui la gênent ou peuvent rendre plus onéreux cette opération, et lance ses poseurs sous-traitant, qui se conduisent plus comme des voyous que comme des agents délégués d’un service public. Les préfets ferment plus ou moins les yeux sur ces infractions.

Nous en arrivons au cœur du sujet, à savoir l’amélioration de la démocratie dans notre pays, et non la mise sous tutelle de nos concitoyens par des grands groupes, publics ou privés, se réfugiant derrière l’intérêt public et une semi-légalité, souvent appuyé par des représentants de l’administration, dite républicaine. Pour vous répondre directement, je suis pour le vote obligatoire et pour la reconnaissance du vote blanc. Mais je vais plus loin, et souhaite des élus par tirage au sort (comme pour les jurys d’assises) proportionnellement au nombre de votes blancs. Cela a déjà existé et existe encore dans plusieurs États d’Europe. Il va de soi qu’il faut en profiter pour réduire le nombre de parlementaires. (…) Serez-vous le président qui agira au lieu d’en parler ?

J’ai la chance, malgré la petite taille de notre commune, d’héberger un Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile (CADA) et les jeunes enfants de ces candidats à l’immigration, présent quelques mois, s’intègrent parfaitement dans l’école élémentaire dont nous avons eu beaucoup de mal à défendre la pérennité. L’école, s’il elle reste à l’échelle humaine, me paraît le meilleur endroit pour défendre la laïcité et enseigner les valeurs de base de notre République.

Voilà cher Président ma contribution au Grand Débat que vous souhaitiez.

Pierre Bazely
Maire de Fuilla (66)

Pétition « Non au CDG Express »

le 15 February 2019

Pétition « Non au CDG Express »

 

Je signe la pétition

Non au CDG Express

 

Mitry-Mory 77290 a lancé cette pétition le 14 février 2019, adressée à Emmanuel Macron, Président de la République française.

 

 

Le CDG Express est un projet de ligne ferroviaire reliant directement l'Aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle et la gare de l'Est. 

Voici quelques éléments pour mieux comprendre le projet et son impact

Un coût prohibitif : 1,7 milliard d'euros

Un projet inutile au coût faramineux : la conception et la construction de l’infrastructure de la liaison CDG Express est estimé à 1,645 milliard d’euros. 

De quoi rénover un bon nombre de lignes existantes, alors que seulement 6 % des passagers du RER B se reporteront sur le CDG Express

Un billet à 24 € : un service pour les plus aisés

Aujourd’hui le trajet en RER B est gratuit pour les détenteurs du Pass Navigo et de 10 € pour les autres usagers. Un aller simple avec le CDG Express coûtera 24 €. Un mode de transport inaccessible pour les citoyen-nes aux revenus modestes, réservé aux touristes aisés de loisir ou d’affaire. 

Voilà une conception des transports publics… à deux vitesses.

Une sur-saturation du réseau

Le CDG Express empruntera les voies qui régulent quotidiennement le trafic de nombreux trains, notamment du RER B. Conséquence : plus de retards sur le RER B et les autres lignes connexes, voire un blocage complet de la circulation…

Le Syndicat des Transports d’Île-de-France (STIF) estime cette perte de ponctualité à 1,5 milliard d’euros

Une ligne sans intérêt pour les banlieues

Un projet rendu largement superflu par la modernisation du réseau existant et la réalisation du métro 17, reliant le nord de Paris à l’aéroport CDG en passant par le Bourget-RER. 

Plutôt que de financer un train fantôme, ce budget pourrait être investi dans l’amélioration du réseau existant et du quotidien de centaines de milliers de personnes.

Un impact négatif sur les territoires traversés

La construction de l’infrastructure se fera au détriment de terres agricoles ou encore de projets de renouvellement urbains, malgré l’opposition de nombreux élus. 

Les riverains souffriront des nuisances sonores, sans pouvoir profiter de ce service.

Un modèle économique injuste

Ne devant bénéficier d’aucune subvention publique, le financement serait porté par SNCF Réseau et par Aéroport de Paris, grâce à une taxe sur les billets d’avion payée par tous les passagers. En effet le prix des billets ne peut pas couvrir le coût du projet. 

Tout ceci pour financer une ligne VIP qui ne profite qu’aux voyageurs les plus aisés… 

Seulement 10 minutes de gagnées par rapport au RER B

Aujourd’hui le RER B met entre 30 et 50 minutes pour faire ce trajet. Le CDG Express mettra 20 minutes… au mieux. Au total, on pourra gagner entre 10 à 30 minutes sur le même trajet. 

Voilà qui fait cher la minute, alors que le réseau existant pourrait grandement bénéficier d’investissement supplémentaires.

Des expropriations déjà prévues

Le projet est imposé par l’Etat, aux opérateurs, à de nombreux élus et à la population. Grâce à la loi Macron et une procédure spéciale “d’extrême urgence”, les expropriations seront facilitées. 

De quoi enterrer rapidement les contestations

Le projet a été soumis à l'avis des citoyen-nes du 8 juin au 12 juillet 2016. Nous vous avons proposé de participer via un formulaire, pour faciliter le dépôt de vos arguments. 

À la clôture de la consultation publique, les résultats sont clairs : 90 % des avis déposés sont contre le projet ! Sur les 705 avis déposés en ligne, 629 participants ont exprimé leur opposition face à cette ligne inutile et coûteuse et réclament l'amélioration des transports existants. 

Nous demandons au gouvernement de tenir compte de l'avis des territoires et de donner priorité aux transports du quotidien, en abandonnant CDG Express et en mobilisant des moyens pour amélioration et le développement des transports pour tous.

Transports. Le département aimerait bien voir passer les trains

le 14 February 2019

Transports. Le département aimerait bien voir passer les trains

L’Indépendant, le 14 février 2019

Motion pour la réouverture de la ligne ferroviaire Perpignan/Villefranche-de-Conflent

le 11 February 2019

Motion pour la réouverture de la ligne ferroviaire Perpignan/Villefranche-de-Conflent

Privatisation des Aéroports de Paris

le 08 February 2019

Privatisation des Aéroports de Paris

Après plusieurs heures de débat, une très large majorité du Sénat a rejeté la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP) prévue par le projet de loi «croissance et transformation des entreprises» (loi Pacte). C'est la première fois depuis 1986 qu'une majorité parlementaire se dégage contre une privatisation.

Les sénatrices et sénateurs du groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Écologiste ont dénoncé vivement, à cette occasion, le non-sens de cette privatisation. Porte de la France sur le monde, ADP est une entreprise publique hautement stratégique en termes de souveraineté et de sécurité nationale. Par ailleurs, ce monopole naturel permet à l'État de recevoir près de 200 millions d'euros de dividendes par an !

Les aéroports parisiens sont stratégiques pour le développement économique du pays et pour l'intérêt général. Ils sont un élément déterminant pour la création de richesses et d'emplois en France, pour un aménagement du territoire équilibré.

Le scandale de la privatisation de l'aéroport de Toulouse ainsi que les difficultés du pouvoir face à la mobilisation citoyenne actuelle ont eu raison des réticences des parlementaires de la majorité sénatoriale. L' État, actionnaire doit rester présent dans les secteurs stratégiques où la souveraineté est indispensable, c'est le message que les parlementaires du groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Écologiste  ont porté lors de ce débat.

Alors que s'engage dans le pays le grand débat national, le gouvernement et l'Assemblée nationale doivent maintenant tenir compte du rejet massif du Sénat. Il serait inconcevable qu'ils ne prennent pas en considération le vote majoritaire de la haute assemblée.

Ces privatisations doivent être définitivement écartées.

José Alséda