Fédération du Puy-de-Dôme

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TRANSPORT FERROVIAIRE ET FONDS EUROPÉEN

le 20 mai 2019

TRANSPORT FERROVIAIRE ET FONDS EUROPÉEN

L’affaire du train Rungis-Perpignan révèle à quel point développer le fret ferroviaire
est une urgence absolue.

Il faut augmenter de 6 Md€ par an les investissements ferroviaires pour la France et de 30Md€ pour la zone euro. Cela permettrait de faire reculer la part des poids lourds, les émissions de CO2, rouvrir des gares, des lignes et créer des emplois. C’est à peine 1% des 3 300 Md€ avec lequel la BCE inonde les marchés et les banques sans aucune condition.

Nécessité du fret

Le 30 juin, le dernier train de fret à arriver à la gare de Rungis sera mis à la casse, remplacé par 20 000 camions sur la route (par an). Il s’agit du train Perpignan-Rungis qui transporte 20 % des fruits et des légumes de Rungis qui, pour une large partie, proviennent d’Espagne. C’est dire l’ampleur de l’intégration productive en Europe et la nécessité d’un grand plan de développement du rail et du fret.

Le coût ?

Ce train est mis à la ferraille car la SNCF juge trop coûteux et pas assez rentable, l’investissement de 20 millions d’euros pour remplacer 82 wagons, vieux de 40 ans. 20 millions ce n’est pas grand-chose. Mais on ne peut pas se contenter d’une réponse ponctuelle, que la ministre Borne envisage. Cela montre que le fret ferroviaire doit être une grande cause nationale et européenne, ainsi que le transport voyageur.

6 Md€ supplémentaires par an en France pour le ferroviaire, dont le fret, et pas pour la spéculation

Un grand plan de développement du fret et du rail en France peut être estimé à 6 milliards supplémentaires d’euros par an. Au niveau de la zone euro, car il doit être coordonné avec nos voisins européens d’où viennent tant de marchandises par poids lourds (Espagne, Pays-Bas, Allemagne…), il faut probablement 30 Md€, soit 5 fois plus.

C’est à peine 1 % de ce qu’offre la BCE à la spéculation. Il faudrait aussi reprendre à 0% la dette de la SNCF qui génère actuellement au moins 2 Md€ de charges d’intérêts ! Cela lui donnerait de l’air pour embaucher.

Proposition : un Fonds européen dinvestissement abondé par la BCE pour tous les services publics

C’est pourquoi le PCF propose la mise en place d’un Fonds européen d’investissement social et écologique, abondé par ces euros de la BCE prêtant à 0%. Il permettrait de mettre en œuvre un grand plan d’investissement, dans le ferroviaire (fret, voyageur) et d’alléger la charge de la dette.

Au-delà, ce Fonds financerait tous les services publics, notamment les hôpitaux. Et pourrait aussi appuyer une réindustrialisa­tion nouvelle (wagons nouvelle génération…). Il peut être mis en place immédiatement, malgré les traités actuels que nous combattons par ailleurs, sans attendre l’unanimité des 28 États-membres, avec l’ensemble des forces d’Europe prêtes à livrer cette bataille.

Signification politique

Pour cela, il faut oser rompre avec la dictature de la rentabilité financière exercée jusque sur la BCE, peser pour que cet argent soit utilisé pour l’écologie et l’emploi. Et de façon solidaire en Europe ! Certes, longtemps après nous, on commence à parler de banque en lien avec le climat. Mais sans impliquer la BCE, ni dire précisément comment y faire contribuer les 3 300 milliards de la BCE, cela ne tient pas. Il faut une institution nouvelle, ce Fonds, se dégageant de l’étau des traités actuels, et ne pas opposer écologie et social.

N’entamons pas une guerre de religion sur les traités. Réglons leur sort en commençant ainsi. S’ils sont élus, les communistes porteront dans toute l’Europe avec leurs alliés des autres pays, la bataille pour un Fonds européen finançant les services publics.

TRANSPORT FERROVIAIRE ET FONDS EUROPÉEN

le 20 mai 2019

TRANSPORT FERROVIAIRE ET FONDS EUROPÉEN

L’affaire du train Rungis-Perpignan révèle à quel point développer le fret ferroviaire
est une urgence absolue.

Il faut augmenter de 6 Md€ par an les investissements ferroviaires pour la France et de 30Md€ pour la zone euro. Cela permettrait de faire reculer la part des poids lourds, les émissions de CO2, rouvrir des gares, des lignes et créer des emplois. C’est à peine 1% des 3 300 Md€ avec lequel la BCE inonde les marchés et les banques sans aucune condition.

Nécessité du fret

Le 30 juin, le dernier train de fret à arriver à la gare de Rungis sera mis à la casse, remplacé par 20 000 camions sur la route (par an). Il s’agit du train Perpignan-Rungis qui transporte 20 % des fruits et des légumes de Rungis qui, pour une large partie, proviennent d’Espagne. C’est dire l’ampleur de l’intégration productive en Europe et la nécessité d’un grand plan de développement du rail et du fret.

Le coût ?

Ce train est mis à la ferraille car la SNCF juge trop coûteux et pas assez rentable, l’investissement de 20 millions d’euros pour remplacer 82 wagons, vieux de 40 ans. 20 millions ce n’est pas grand-chose. Mais on ne peut pas se contenter d’une réponse ponctuelle, que la ministre Borne envisage. Cela montre que le fret ferroviaire doit être une grande cause nationale et européenne, ainsi que le transport voyageur.

6 Md€ supplémentaires par an en France pour le ferroviaire, dont le fret, et pas pour la spéculation

Un grand plan de développement du fret et du rail en France peut être estimé à 6 milliards supplémentaires d’euros par an. Au niveau de la zone euro, car il doit être coordonné avec nos voisins européens d’où viennent tant de marchandises par poids lourds (Espagne, Pays-Bas, Allemagne…), il faut probablement 30 Md€, soit 5 fois plus.

C’est à peine 1 % de ce qu’offre la BCE à la spéculation. Il faudrait aussi reprendre à 0% la dette de la SNCF qui génère actuellement au moins 2 Md€ de charges d’intérêts ! Cela lui donnerait de l’air pour embaucher.

Proposition : un Fonds européen dinvestissement abondé par la BCE pour tous les services publics

C’est pourquoi le PCF propose la mise en place d’un Fonds européen d’investissement social et écologique, abondé par ces euros de la BCE prêtant à 0%. Il permettrait de mettre en œuvre un grand plan d’investissement, dans le ferroviaire (fret, voyageur) et d’alléger la charge de la dette.

Au-delà, ce Fonds financerait tous les services publics, notamment les hôpitaux. Et pourrait aussi appuyer une réindustrialisa­tion nouvelle (wagons nouvelle génération…). Il peut être mis en place immédiatement, malgré les traités actuels que nous combattons par ailleurs, sans attendre l’unanimité des 28 États-membres, avec l’ensemble des forces d’Europe prêtes à livrer cette bataille.

Signification politique

Pour cela, il faut oser rompre avec la dictature de la rentabilité financière exercée jusque sur la BCE, peser pour que cet argent soit utilisé pour l’écologie et l’emploi. Et de façon solidaire en Europe ! Certes, longtemps après nous, on commence à parler de banque en lien avec le climat. Mais sans impliquer la BCE, ni dire précisément comment y faire contribuer les 3 300 milliards de la BCE, cela ne tient pas. Il faut une institution nouvelle, ce Fonds, se dégageant de l’étau des traités actuels, et ne pas opposer écologie et social.

N’entamons pas une guerre de religion sur les traités. Réglons leur sort en commençant ainsi. S’ils sont élus, les communistes porteront dans toute l’Europe avec leurs alliés des autres pays, la bataille pour un Fonds européen finançant les services publics.

Perpignan. Aucun bus ne circule ce lundi matin dans la communauté urbaine

le 20 mai 2019

Perpignan. Aucun bus ne circule ce lundi matin dans la communauté urbaine

Le mouvement de grève des conducteurs de bus de la Communauté urbaine Perpignan Méditerranée se durcit ce lundi matin. Aucun bus ne circule.

Les trois dépôts des bus de la Communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole sont bloqués ce lundi matin. Chemin de la poudrière et zone Torremilla à Perpignan, mais aussi à Torreilles, résultat aucun bus ne peut quitter son dépôt. Et donc aucune liaison n'est assurée. Conséquences d'un durcissement du mouvement de grève des conducteurs de bus de VTI, anciennement Michaux.

Une première réunion a eu lieu à 7 h 15 entre direction et grévistes. Sans succès. Un second rendez-vous est programmé dans la matinée. Selon des sources syndicales, les négociations progressent à petits pas. « Mais insuffisamment pour le moment », ajoute un représentant CGT. La direction espère le déblocage du dépôt central.

Depuis la semaine dernière, les chauffeurs de bus réclament une hausse de salaire et de meilleures conditions de travail.

L’Indépendant, le 20 mai 2019

Train des primeur. Rien n’est réglé, le combat continue

le 18 mai 2019

Train des primeur. Rien n’est réglé, le combat continue

Drame de Millas. Un rapport d’enquête décrit le « scénario le plus probable » de l’accident

le 18 mai 2019

Drame de Millas. Un rapport d’enquête décrit le « scénario le plus probable » de l’accident

Le jour même de la dramatique collision du 14 décembre 2017 entre un TER et un bus scolaire sur le passage à niveau 25 de Millas qui a couté la vie à 6 collégiens, le Bureau d’Enquêtes sur les Accidents de Transport Terreste (BEA-TT) a ouvert une enquête technique.
Ce vendredi 17 mai, après 17 mois d’investigations, un rapport de 100 pages a relevé que « le scénario le plus probable de cet accident est la non-perception par la conductrice de l’état fermé du passage à niveau malgré la signalisation en place ».

« Une étape décisive »

Pourquoi la conductrice n’aurait rien vu, rien entendu

L’Indépendant, le 18 mai 2019

Train Perpignan-Rungis. Lettre ouverte au gouvernement et à la ministre des transports

le 18 mai 2019

Train Perpignan-Rungis. Lettre ouverte au gouvernement et à la ministre des transports

Position commune : « Il y a urgence à garantir la liaison ferroviaire Rungis-Perpignan/St Charles et développer l’offre de transport durable, c’est la seule solution pour garder en France le cœur de la filière Européenne Fruits/Légumes ».

Dans quelques semaines, FRET SNCF s’apprête à arrêter la dernière liaison ferroviaire entre Perpignan/St Charles et le MIN de Rungis. Alors que le ferroviaire transportait dans de bonnes conditions économiques et environnementales une part importante des FL de Rungis, 1er marché Européen (jusqu’à 40% il y a quelques années) l’offre SNCF s’est détérioré pour arriver aujourd’hui à un abandon complet programmé d’une desserte d’intérêt public. Tout cela malgré des dizaines de millions d’Euros investis à Perpignan comme à Rungis et l’intérêt d’un outil tout intégré précurseur comme St Charles et le MIN de Rungis.

Outre la raison indiquée fallacieuse (wagons annoncés trop vieux) et le mode opératoire choisi par FRET SNCF, l’enjeu de cette liaison va bien au-delà de l’arrêt d’une seule circulation.

Dans un département socialement et économiquement sinistré comme les Pyrénées-Orientales (14.5% de chômage), le poids de St Charles FL, c’est près de 3000 emplois directs et autant de sous- traitants, la zone industrielle pesant près de 10% du salariat privé départemental. Sa mise en danger serait équivalente à un déclassement du territoire.

Au-delà des PO, la position centrale du marché FL de St Charles pourrait être remise en question par nos voisins Européens.

Pendant que nous reculons, d’autres répondent aux besoins énormes de logistique et transports de marchandises dans l’axe péninsule Ibérique /nord Europe. Il est, avec 50Mi tonnes/an (3.2 Mi de camions) pour la Méditerranée, 2 fois plus important que le trafic Alpin. Il va continuer à croitre de 87% d’ici 2050.

Le trafic COOLRAIL se met en place (Valencia-Rotterdam), le port de Barcelone demande 4 sillons vers le nord, y compris pour desservir Rungis. Il paraît évident que les activités logistiques et de dédouanement sont « déplaçables » à moyen terme.

Ainsi, sur une nécessité aussi urgente que l’impact climatique et environnemental des transports marchandises massifiés, la France reculerait alors que d’autres pays Européens nous donneraient la leçon.

Face à cette situation alarmante d’enjeu National, l’ensemble des forces économiques, sociales et politiques locales, départementales et régionales prennent position fermement pour le maintien et le développement de liaisons ferroviaires pour la filière et le transport de marchandises et appellent le gouvernement et la ministre des transports à prendre position publiquement en imposant à Fret SNCF, entreprise d’État sous sa responsabilité, le maintien du sillon existant et de l’offre ferroviaire d’intérêt public entre Perpignan et Rungis pour un minimum de 2 ans.

Les signataires actent que la période transitoire des 2 ans à venir servira à affiner un projet d’ampleur pour donner un deuxième souffle au principal poumon économique des PO, à sa filière FL et aux enjeux environnementaux de l’axe Méditerranée France-Espagne.

Le fret ferroviaire doit être déclaré d'intérêt public !

le 18 mai 2019

Le fret ferroviaire doit être déclaré d'intérêt public !

Signez et fait signer l'appel de Rungis.

30 jours pour sauver le train des primeurs Perpignan-Rungis

le 18 mai 2019

30 jours pour sauver le train des primeurs Perpignan-Rungis

Signez et faites signer la pétition.

SNCF. Ces retards et désengagement qui mettent en colère la Région

le 17 mai 2019

SNCF. Ces retards et désengagement qui mettent en colère la Région

Carole Delga pousse un coup de gueule alors que le premier bilan de la convention signé entre la Région et la SNCF est loin d’être satisfaisant selon elle. Elle déplore notamment le manque d’investissement sur les infrastructures et les nombreux retards.

Perpignan-Rungis. « Il faut une solution pérenne »

L’Indépendant, le 17 mai 2019

Train Perpignan-Rungis Continuons à maintenir la pression !

le 17 mai 2019

Train Perpignan-Rungis Continuons à maintenir la pression !

Dès l’annonce de la suppression du « train des primeurs », le collectif des cheminot-e-s communistes s’était exprimé face à ce scandale, dans un communiqué de presse, tout en mettant en œuvre, par la suite, une démarche de rassemblement la plus large possible pour sauver et développer celui-ci.

Cette démarche a permis le lancement d’un appel public, le mardi 7 mai, intitulé « La SNCF veut liquider le train de fret Perpignan-Rungis, sauvons-le ! », et nous voyons bien que les choses commencent à bouger.

Devant l’ampleur de la mobilisation et le nombre important de soutiens reçu par l’appel, aussi bien par les citoyen-ne-s que de nombreuses personnalités politiques et syndicales de divers horizons (Fabien Roussel, David Cormand, Aurore Lalucq, Emmanuelle Cosse, Laurent Brun, Ian Brossat, François Ruffin, Éliane Assassi), la ministre des transports et le président de la SNCF, Guillaume Pepy, ne peuvent continuer dans leur stratégie de casse du ferroviaire public en France.

Ici, il s’agit, tout simplement, de faire preuve de bon sens et d’éviter que 250 camions supplémentaires se retrouvent, chaque jour, sur nos routes déjà surchargées !

Nous prenons note de la décision de la ministre des transports, Élisabeth Borne, qui a annoncé, sur LCI le 10 mai, qu’elle réunirait prochainement les différents acteurs du dossier.

Nous saluons également l’annonce de la SEMMARIS, entreprise gestionnaire du marché de Rungis, qui propose de prendre en charge pendant deux ans la location à la SNCF des wagons réfrigérés du train des primeurs pour un montant de 300.000 €.

En revanche, nous sommes plus que circonspects sur les propos de Guillaume Pepy qui s’est dit « choqué », sur France Bleu Paris, par la disparition de ce train. Venant d’un homme qui n’a eu de cesse de casser le fret ferroviaire pour privilégier GÉODIS, la filiale routière de la SNCF, cela prêterait presque à sourire, si la situation n’était pas aussi grave.

Les uns et les autres doivent revenir à la raison, le train est la seule solution !

Le collectif des cheminot-e-s PCF appelle à poursuivre la mobilisation, aux côtés de tous les acteurs progressistes, des salariés, et invite toutes celles et ceux qui souhaitent voir ce train maintenu et développé, dans le cadre d’une politique ambitieuse de report modal sur le rail, à signer l’appel sur le site internet.

Nous serons vigilants sur le fait que ces effets d’annonces ne restent pas des incantations mais se transforment en actes concrets. Il y a urgence.

Le collectif des cheminot-e-s PCF participera à l’ensemble des mobilisations et initiatives organisées, pour assurer le maintien de ce train d’utilité publique, face aux enjeux sociaux, économiques et écologiques qui en découlent.

Collectif national PCF des cheminots