le 17 mai 2019
« Nous avons décidé d'agir », voilà ce que disait Patrick Jeantet, patron de SNCF réseau, la semaine dernière dans Les Échos au sujet du fret ferroviaire.
Comme d’habitude avec les dirigeants de la SNCF, la réalité est bien différente.
Après avoir supprimé l’an dernier une première liaison entre Perpignan et Rungis, la SNCF entend définitivement liquider le dernier train de fruits et légumes, qui achemine chaque jour 1400 tonnes de fruits et légumes au cœur de la capitale.
En supprimant ce train, la SNCF mettrait sur la route, chaque jour, 250 poids lourds supplémentaires !
Après la COP 21, au regard des enjeux de santé publique, de congestion routière, d’accidentologie, le premier marché de gros, en Europe, qu’est le MIN de Rungis est en passe d’être approvisionné exclusivement par la route ! C’est un scandale absolu.
Pour rappel, 1 poids lourd passe toutes les 6 secondes à la hauteur de Rungis.
Alors que la plate-forme multimodale de Perpignan-St Charles, qui a coûté près de 40 millions d'euros aux contribuables, demeure à ce jour sous exploitée. Cette décision est un non sens écologique, économique et social.
De l’autre coté, le MIN de Rungis, qui a fait l’objet de plus de 20 millions d’euros d’investissements en 2008/2009, par le conseil départemental, pour moderniser la gare de cheminots Rungis, s’apprête à voir disparaître définitivement le train.
La disparition du dernier train de fret aurait également des conséquences dramatiques d’un point de vue social, plus d'une centaine d’emplois serait amenée à disparaître sur les deux chargeurs mais aussi, des dizaines d'emplois indirects dans les entreprises sous-traitantes et à la SNCF.
Le Parti communiste français dénonce une décision scandaleuse, guidée par des objectifs de rentabilité et permise par la dernière réforme du ferroviaire que nous avons combattu.
Nous demandons que ce train soit maintenu, développé et déclaré d’utilité publique !
Nous demandons également que le deuxième train supprimé l’an dernier soit rétabli dans les plus brefs délais.
Le PCF appelle l’État et la SNCF à respecter leurs engagements, pris lors du grenelle de l'environnement et de la COP21.
Le train Perpignan - Rungis doit vivre !
Collectif national PCF des cheminots
le 16 mai 2019
L’Indépendant, le 16 mai 2019
le 15 mai 2019
L’Indépendant, le 15 mai 2019
le 15 mai 2019
L’Indépendant, le 15 mai 2019
le 15 mai 2019
Dans 12 jours vont se tenir les élections européennes.
Alors que depuis des décennies, les cheminot-e-s subissent au quotidien les conséquences concrètes des politiques libérales imposées par la commission européenne et avec l’accord des États membres, les élections européennes sont l’occasion d’imposer d’autres choix et de remettre les services publics au cœur du projet européen.
En 2001, le premier paquet ferroviaire (ensemble de directives et de règlements) acte l’ouverture à la concurrence du transport de marchandises, avec les conséquences désastreuses que l’on connaît aujourd’hui pour le fret ferroviaire, en France. Ouvert à la concurrence en 2006 sur décision de la commission européenne, et mis en œuvre par les gouvernements de droite le fret ferroviaire n’a cessé de se dégrader pour finir par être menacé de disparition.
Aujourd’hui, moins de 10% de la part modale des marchandises sont transportés par rail contre plus de 20% en 2005. Le nombre de cheminots travaillant au fret est passé à moins de 5.000, alors qu’ils étaient plus de 12.000, il y a 10 ans.
En 2006, la part modale de marchandises transportée par rail était d’environ 30%, elle est aujourd’hui à moins de 10%. Depuis son ouverture à la concurrence, 1,6 million de camions supplémentaires sont jetés, chaque année sur les routes. En 2007/2008, le Grenelle de l’environnement prévoyait de faire passer la part du fret non routier de 14 à 22 %. On en est loin !
Le niveau du fret ferroviaire, en 2017, était le même qu’en 1923, avec des parts de marché qui sont passées de 80 % à moins de 10 % et au cours des vingt dernières années, le fret ferroviaire est passé de 57 milliards à 34 milliards de tonnes-kilomètre. La concurrence, vendue comme le remède miracle par la commission européenne, peut aujourd’hui être analysée. C’est un échec total. La concurrence dans le transport de marchandises par le rail n’a pris des parts de marché qu’à la SNCF mais rien à la route, ce qu’ont attesté plusieurs rapports officiels.
Aujourd’hui, nous savons que les transports sont responsables de plus de 30% des émissions de gaz à effet de serre, dont près de 90% incombent au transport routier de marchandises et voyageurs, soit une hausse de plus de 39% depuis 1990 !
Si l’on se réfère aux études datant de 2016 du ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer, le volume des marchandises transporté par la route d’ici 2030 augmenterait de 45.2% et de 85.9% d’ici 2050 !
L’exemple du train de fret Perpignan-Rungis, qui chaque jour amène plus de 1400 tonnes de fruits et légumes, au cœur de l’Île-de-France, est un exemple éclairant des ravages des politiques européennes sur le fret ferroviaire public.
À partir du 1er juillet 2019, ce train ne devrait plus exister, et cette décision de la SNCF aura pour conséquence de mettre, chaque jour, 250 poids lourds supplémentaires sur les routes !
C’est un scandale absolu et un drame sanitaire, alors que déjà, chaque année, 68.000 personnes décèdent prématurément de la pollution en France, dont plus de 8.000 en Île-de-France.
Pour rappel, 1 poids lourd passe toutes les 6 secondes à la hauteur de Rungis.
Alors que la plate-forme multimodale de Perpignan-St Charles, qui a coûté près de 40 millions d'euros aux contribuables, demeure à ce jour sous exploitée, cette décision constitue un non-sens écologique, économique et social.
De l’autre côté́, le MIN de Rungis, qui a fait l’objet de plus de 20 millions d’euros d’investissements en 2008/2009, dont 12 par le Conseil Départemental du Val de Marne, pour moderniser la gare de Rungis (94), s’apprête à voir disparaitre définitivement le train.
La disparition du dernier train de fret aurait également des conséquences dramatiques d’un point de vue social, plus d'une centaine d’emplois serait amenée à disparaitre sur les deux chargeurs mais aussi, des dizaines d'emplois indirects dans les entreprises sous-traitantes et à la SNCF.
D’autres choix sont possibles. Ils exigent un combat permanent aussi bien au niveau national qu’Européen.
Si vous êtes élu-e-s député-e Européen, nous vous demandons de vous engager pour :
Demander l’abrogation de tous les paquets ferroviaires votés depuis 2001 qui organisent la libéralisation du secteur ferroviaire préparant les futures privatisations ;
Paris, le 15 mai 2019, Le collectif national des cheminot-e-s PCF.
le 14 mai 2019
Les conditions météorologiques de début février nous ont conduit à reporter l’assemblée générale du Comité d’Usagers.
Ce sera l'occasion après les rapports moral et financier de la présidente et du trésorier de faire le point sur les actions engagées par le comité d'usagers au cours de l'année écoulée et d'ouvrir un débat sur nos actions en 2019. Notre Conseil d'administration devant être renouvelé, nous procèderons donc à son élection.
Tout adhérent à jour de sa cotisation peut être candidat(e) et nous vous invitons vivement à rejoindre l'équipe qui administre notre association.
Au cas où vous ne pourriez assister à cette assemblée générale, vous pouvez renvoyer la procuration ci-contre à l'adresse du Comité d'usagers en mairie de Saint Pierre 21, Grand-rue accompagnée de votre cotisation annuelle toujours fixée à 10 euros.
le 14 mai 2019
Message du collectif national des cheminot-e-s communistes :
Depuis plusieurs jours le collectif des cheminot-e-s PCF a lancé un appel pour maintenir et développer le train de fret Perpignan Rungis qui chaque jour apporte 1400 tonnes de fruits et légumes au cœur de l’île-de-France. Sa suppression entrainerait 250 camions supplémentaires, par jour, sur les routes et serait un scandale écologique, économique et social.
Cet appel est actuellement co-signé par : la fédération PCF du Val de Marne, la fédération PCF du 66, le secteur CGT-Cheminots Languedoc Roussillon, la CGT-Cheminots 66, la CGT-Cheminots Villeneuve St Georges, la CGT-Cheminots Versailles, la CGT-Cheminot Paris Austerlitz, la CGT-Cheminots Massy Rungis, la CGT-Cheminot de Montauban, l’union départementale CGT du 66, l’union départementale CGT du Val-de-Marne, Convergence Nationale Rail, Laurent Brun, secrétaire générale de la fédération CGT des Cheminots, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, Christian Favier, président du département du Val-de-Marne, Laurence Cohen, sénatrice PCF du Val-de-Marne et Ian Brossat, tête de liste du PCF aux européennes et Pascal Salvoldelli, sénateur PCF du Val-de-Marne, Julien Bayou, porte-parole EELV, Emmanuelle Cosse, ancienne ministre du logement, Fabien Gay, sénateur PCF Seine-Saint-Denis, Martial Bourquin, sénateur PS du Doubs, Céline Malaisé, conseillère régionale PCF d’Île-de-France, François Ruffin, député FI, Aurore Lalucq, économiste, Eliane Assassi, Sénatrice PCF, David Cormand, secrétaire national d’EELV.
Des centaines de citoyens ont déjà rejoint l’appel via le site que nous avons créer, voici le lien pour rejoindre l’appel : https://sauverleperpignanrungis.wordpress.com/contact/
Voici le texte de l’appel :
« La SNCF veut liquider le train de fret Perpignan-Rungis, sauvons-le ! »
« Nous avons décidé d'agir », voilà ce que disait Patrick Jeantet, patron de SNCF réseau, il y a quelques semaines dans Les Échos au sujet du fret ferroviaire.
Comme d’habitude avec les dirigeants de la SNCF, la réalité est bien différente.
Après avoir supprimé l’an dernier une première liaison entre Perpignan et Rungis, la SNCF entend définitivement liquider le dernier train de fruits et légumes, qui achemine chaque jour 1400 tonnes de fruits et légumes au cœur de la capitale.
Cette décision aura pour conséquence de mettre, chaque jour, 250 poids lourds supplémentaires sur la route !
Après la COP 21, au regard des enjeux de santé publique, de congestion routière, d’accidentologie, le premier marché de gros, en Europe, qu’est le MIN de Rungis est en passe d’être approvisionné exclusivement par la route !
C’est un scandale absolu et un drame sanitaire alors que déja chaque année plus de 48.000 personnes décèdent de la polution en France, dont plus de 15.000 en Île-de-France.
Pour rappel, 1 poids lourd passe toutes les 6 secondes à la hauteur de Rungis.
Alors que la plate-forme multimodale de Perpignan-St Charles, qui a coûté près de 40 millions d'euros aux contribuables, demeure à ce jour sous exploitée. Cette décision est un non-sens écologique, économique et social.
De l’autre côté, le MIN de Rungis, qui a fait l’objet de plus de 20 millions d’euros d’investissements en 2008/2009, dont 12 par le Conseil Départemental, pour moderniser la gare de Rungis, s’apprête à voir disparaître définitivement le train.
La disparition du dernier train de fret aurait également des conséquences dramatiques d’un point de vue social, plus d'une centaine d’emplois serait amenée à disparaître sur les deux chargeurs mais aussi, des dizaines d'emplois indirects dans les entreprises sous-traitantes et à la SNCF.
Si la SNCF liquide le fret ferroviaire, c’est qu’elle dispose de complices placés au plus haut niveau de l’État. En effet, actuellement, l’ensemble des MIN (marché d’intérêt national) ne sont pas embranchés au ferroviaire, ce qui met en lumière l’absence de volonté politique concernant le report modal, pourtant essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Le marché de Rungis, qui dispose-lui, d’un embranchement ferroviaire, doit voir son approvisionnement par train préservé et développé.
Nous, cheminot-e-s, usagers, élu-e-s, syndicalistes, dénonçons une décision scandaleuse, guidée par des objectifs de rentabilité et permise par la dernière réforme du ferroviaire que nous avons combattu.
Nous demandons que ce train soit maintenu, développé́ et déclaré́ d’utilité́ publique !
Nous demandons à ce que tous les M.I.N soient embranchés au ferroviaire pour faciliter le report modal.
Nous demandons également que le deuxième train supprimé l’an dernier soit rétabli dans les plus brefs délais.
Nous appelons l’État et la SNCF à respecter leurs engagements, pris lors du grenelle de l'environnement et de la COP21.
Un site internet est disponible : https://sauverleperpignanrungis.wordpress.com/les-premiers-signataires/
Nous vous invitons à relayer massivement cet appel afin de faire grandir la mobilisation et d’imposer d’autres choix.
Vous en souhaitant bonne réception.
Fraternellement.
Le collectif national des cheminot-e-s communistes.
le 10 mai 2019
L’Indépendant, le 10 mai 2019
le 09 mai 2019
L’Indépendant, le 9 mai 2019
le 09 mai 2019
L’Indépendant, le 9 mai 2019