Fédération du Puy-de-Dôme

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Ferroviaire : le gouvernement doit prendre la voie de gauche

le 31 mai 2013

Ferroviaire : le gouvernement doit prendre la voie de gauche
Le ministre des transports a présenté sa réforme du système ferroviaire au Conseil des ministres le mercredi 29 mai.
Le même jour, la commission de Bruxelles a publié les « recommandations » de politique économique qu’elle demande au gouvernement français d'appliquer en contrepartie du délai de 2 ans donné à notre pays pour ramener son déficit public en-dessous des 3 %.
Dans ce document, la commission réclame l'ouverture des transports intérieurs de passagers à la concurrence. Elle ajoute : « la prochaine réforme devrait faire en sorte que le nouveau gestionnaire unique des infrastructures reste indépendant de l'opérateur historique, afin de garantir un accès équitable et non discriminatoire aux nouveaux entrants sur le marché ».
En préconisant de maintenir la séparation de l’infrastructure et de l’exploitation dans deux EPIC différents, le gouvernement donne des gages à Bruxelles, alors qu’il n’en a aucune obligation. C’est un pas de plus dans l’éclatement du système ferroviaire. Pourtant, l’expérience de ces dernières années devrait conduire à d’autres conclusions :
• La séparation de la SNCF et de RFF et le cloisonnement par activité de la SNCF ont démontré leur inefficacité. Les usagers l’ont payé au prix fort. Pour répondre aux attentes d’aménagement du territoire, d’égalité de traitement et de sécurité, il est indispensable de redéfinir la SNCF comme entreprise ferroviaire publique intégrée.
• L’expérience de l’ouverture à la concurrence du fret démontre que celle-ci n’a pas permis d’atteindre l’objectif affiché de développement du fret ferroviaire. Au contraire, depuis cette ouverture, celui-ci est en chute libre. En concentrant le trafic sur les axes « rentables », l’ouverture à la concurrence du trafic voyageurs aura les mêmes conséquences.
 
Le ministre des transports dit aussi vouloir restaurer les conditions d’un équilibre économique de long terme pour le système ferroviaire. Aucune solution n’est mise sur la table, si ce n’est toujours les mêmes recettes inefficaces : productivité et efforts supplémentaires demandés aux cheminots.
Aucune réflexion n’est menée sur la transformation de la dette du système ferroviaire en dette publique (dette d'État liée à la création de la LGV dont les intérêts et charges équivalent au déficit du système ferroviaire).
La réforme préconisée par le gouvernement ne résoudra pas les problèmes rencontrés par le système ferroviaire. Pourtant, une autre voie est possible. Il y a un an, les sénateurs communistes et républicains ont déposé une proposition de loi sur le système ferroviaire, sa gouvernance et son financement. Cette proposition peut servir un débat contradictoire.

Vu l’importance des enjeux, avant toute décision, prenons le temps d’un large débat public. Les communistes sont prêts à y participer..

STX : « Mettons les chantiers de Saint-Nazaire et Lorient sous contrôle public »

le 07 mai 2013

STX : « Mettons les chantiers de Saint-Nazaire et Lorient sous contrôle public »

En 2006, Alstom cédait le chantier naval de Saint-Nazaire au norvégien Aker Yards. Il n’aura pas fallu plus d’un an et demi pour qu’Aker-Yards soit à son tour racheté par le Coréen STX.

Pour quel résultat ? La stratégie financière de STX a enfermé le chantier dans la mono-production de paquebot qui le conduit de crise en crise. Et aujourd’hui, après avoir profité du savoir faire des salariés et des entreprises nazairiennes, STX annonce son intention de céder ses actifs européens.

Comme a pu le dire aujourd'hui la Fédération Nationale CGT de la Métallurgie lors d'une conférence de presse, il faut dire STOP : Ces opérations capitalistiques sont insupportables ! Elles vont à l’encontre des intérêts du pays. Il y a danger, il y a urgence, les emplois directs et induits concernés se comptent par milliers. La France doit pouvoir compter sur une filière maritime cohérente, de la construction à la déconstruction.

Nous voulons gagner la diversification pour les chantiers en commençant par les coopérations industrielles nationales nécessaires pour répondre aux besoins : Des dizaines de bateaux mis en circulation par des entreprises nationales ont plus de 30 ans, opérant parfois des missions de service public. Ils doivent être renouvelés, Ils peuvent être construits en France.

De ce point de vue, l'annonce du premier ministre dimanche soir sur TF1 de vouloir diminuer la participation de l’État dans le capital d'un certain nombre d'entreprises, est très inquiétante.

Pour redresser la politique industrielle, il faut au contraire un État stratège qui mette les chantiers STX de Saint-Nazaire et Lorient sous contrôle public pour garantir le développement de cette filière industrielle essentielle.

Aux côtés des salariés et de leurs organisations, le PCF reste mobilisé plus que jamais dans l’action, les mobilisations, de Loire-Atlantique jusqu’au parlement. Nous ne laisserons pas brader la navale.

Augmentation des tarifs de la CTS : Attention à ne pas rouler à contresens !

le 03 mai 2013

Augmentation des tarifs de la CTS : Attention à ne pas rouler à contresens !

En cette période de crise économique profonde où le pouvoir d’achat des habitants de l’agglomération strasbourgeoise est en berne, le Parti Communiste Français dénonce l'augmentation des tarifs de la CTS votée lors du conseil communautaire de ce vendredi 3 mai.

Depuis plus de 10 ans, les populations de la communauté urbaine ont subi des augmentations continues de tarifs. Après une croissance des tarifs de plus de 4% sous le mandat Keller-Grossmann (2001/2008) puis de 3% sous la gestion de Ries-Bigot (2008/2012), cette nouvelle augmentation accentue la situation difficile de nombre de Strasbourgeoises et Strasbourgeois, même si la tarification solidaire votée en 2010 a constitué une avancée.

Avec cette décision, la CUS espère une recette de 800 000 €. Or, souvenons-nous que certains choix budgétaires ont été faits il y a un mois ! Le conseil de la Communauté Urbaine de Strasbourg avait voté de nouvelles subventions pour permettre une nouvelle baisse de la taxe d’aéroport à Entzheim, à hauteur de plus d’un million d'euros, et aussi une subvention de 600 000 € pour le rallye d'Alsace. D’autres choix budgétaires et une baisse des tarifs auraient donc été possibles !

L’augmentation des tarifs CTS qui vient d’être décidée est une très mauvaise nouvelle pour tous ceux qui subissent déjà une cure d’austérité des plus drastiques et qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts.

La fédération du Bas-Rhin du PCF estime qu'une autre politique pour les transports en commun strasbourgeois est possible. Elle doit reposer sur le droit au transport pour tous, notamment pour les populations touchées de plein fouet par la crise. Elle doit reposer également sur l'incitation à la réduction de l’usage de l’automobile dans notre ville afin d'améliorer la qualité de vie au sein de l'agglomération.

Les communistes souhaitent mettre en débat des mesures ambitieuses, comme la gratuité des transports en commun qui pourrait être financée, entre autres, via l’augmentation de la part des transports versée par les employeurs, ainsi que l’ont mise en œuvre les élus communistes à Aubagne.

Ils appellent les Strasbourgeois-es et les habitant-es de la CUS à se saisir de la question du droit au transport pour tous. Il en va du quotidien de chacune et chacun, ainsi que de l'avenir de notre ville.

Journée d’études et d’échanges sur le débat national sur la transition énergétique ( 5 avril 2013 )

le 10 avril 2013

Journée d’études et d’échanges sur le débat national sur la transition énergétique ( 5 avril 2013 )

Le PCF, son secrétaire national Pierre Laurent et Dominique Adenot, président de l'ANECR ont invité le 5 avril dernier, les élus locaux et les parlementaires communistes en charge de ces questions ou membres de la conférence gouvernementale sur la transition écologique ainsi que les membres des commissions Energie, Ecologie, Recherche à une journée d’études et d’échanges sur le débat national sur la transition énergétique.

Le débat public national sur l’énergie préfigure une loi de programmation prévue à l’automne 2013.

Quatre axes de débat étaient portés à l'ordre du jour :

►Comment affronter les dangers du changement climatique en France, en Europe et dans le monde tout en permettant l’exercice effectif du droit à l’énergie pour tous à un prix abordable?

►Quel mix énergétique promouvoir pour satisfaire ces objectifs avec quelles filières industrielles et quels financements ?

►La transition énergétique est une entreprise de longue durée toutefois dans ce mix énergétique décarboné, quel doit être l’équilibre entre toutes les sources d’énergies (renouvelables, nucléaire, gaz, charbon, pétrole …) afin de tenir compte de leurs avantages comme de leurs inconvénients respectifs?

►Est-il concevable d’envisager notre système énergétique dans un processus de régionalisation ?

►Enfin et surtout, est-il acceptable concernant un bien aussi nécessaire à la vie, que ce secteur continue d’être soumis au règles concurrentielles du libéralisme ? Nous pensons au contraire qu’il faut soustraire l’énergie des griffes du marché. Le service public est le mieux placé pour satisfaire les besoins dans une diversité de réponse en préservant un coût accessible à chacun.

Cette journée ainsi que le travail déjà mené par les commissions du PCF, le LEM ou encore la fondation Gabriel Péri constituent un matériel important pour la maîtrise des enjeux énergétiques. Et l'expression et la participation des communistes dans ce débat jusqu'à l'automne.

TRANSPORT AÉRIEN - Embarquement pour le service public

le 18 mars 2013

TRANSPORT AÉRIEN - Embarquement pour le service public

4 pages spécial transport aérien

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Le transport aérien est aujourd’hui à la croisée des chemins entre différents modes de développement entre différentes visions du monde.

Avec le plan Transform 2015 Air France serait, aujourd’hui clouée au sol. La crise actuelle du système capitaliste montre que la voie libérale est sans issue.

Alors ne perdons pas de temps : engageons le transport aérien sur une autre voie !

 

Transition énergétique: pour un débat national accessible au plus grand nombre !

le 19 décembre 2012

Transition énergétique: pour un débat national accessible au plus grand nombre !

Transition énergétique:
pour un débat national accessible
au plus grand nombre !

 

 

Le 29 novembre dernier, la conférence environnementale a lancé le débat sur la politique énergétique de la France. Le PCF, s'en réjouit et avec ses militants et ses élus, il compte y prendre toute sa part en avançant des propositions.

 

Dans le programme pour les présidentielles, l’Humain d’abord, le Front de gauche, dont fait partie le PCF, a proposé qu’un débat public sur la politique énergétique en France soit organisé.

 

Cependant, nous alertons sur le temps imparti pour le débat lancé par le gouvernement et les régions. Le PCF ne souhaite pas d’un débat tronqué, il faut se laisser le temps de mettre sur la table, d'une façon claire, les données, les questionnements, les objectifs et les scénarios et prendre le temps de les confronter. Ce débat doit être démocratique. Cela exige de donner à chacun les éléments nécessaires pour se forger son opinion et formuler des propositions. A peine six mois pour discuter et arrêter une politique énergétique qui engagera notre pays pour de longues années avec des choix très structurants pour les citoyens et l'industrie française ne nous parait pas raisonnable. Nous pensons également que des rendez-vous citoyens réguliers doivent être aussi prévus dans l’avenir.

 

Aucun sujet ne doit être esquissé. Les questions des transports, de l'efficacité énergétique, de l'aménagement du territoire, du développement de notre industrie, des modes et rapports de production, de la croissance et d’un nouveau type de croissance en France, des enjeux environnementaux et climatiques, du service public, des financements associés, de la cohérence territoriale et de la maitrise publique de l’énergie, etc. font partie du débat. Chacune d’elles méritent d’être comprise et prises en compte par les citoyens eux-mêmes. Ce débat doit être débarrassé des postures sectaires, partisanes ou idéologiques, déconnectées des préoccupations de la vie des gens comme par exemple, pour ou contre les gaz de schiste, contre ou pour le nucléaire, pour ou contre les énergies renouvelables, ou se cantonner à la question de la production de l'électricité qui représente moins de la moitié de la consommation d'énergie primaire française.

 

La politique énergétique doit en tout premier lieu partir de la question des besoins humains dans la justice sociale. C'est donc ce premier chantier qui est à ouvrir en partant des éléments réels et connus avec l’objectif de vers quelle société de progrès humain, social et sociétal nous voulons aller. Les réponses à cette question devront donc être le fil rouge des orientations à retenir pour définir une politique énergétique ambitieuse. Si des innovations techniques, sociales et économiques sont indispensables pour répondre à tous les enjeux, cela ne pourra se faire que dans le cadre d’une vision partagée issue d’une large participation au débat et de la confrontation sereine des réponses apportées.

 

Le débat ne doit pas se limiter à l’analyse de scénarios, qui doivent être confrontés sans a priori. L'écoute et l'échange doivent primer sur le rapport de force, dans le respect de chacun et chacune. Le PCF recommande vivement qu'une place particulière soit accordée au développement de la culture scientifique afin d'élever le niveau global des connaissances. Nous voulons qu'à nouveau notre pays se tourne vers un développement de l'industrie et dépasse la méfiance envers la science et la technologie.

 

S’il est illusoire de penser que chaque citoyen puisse partager toutes les connaissances scientifiques, techniques et économiques concernant ce vaste sujet, il est également illusoire de penser qu’un expert (ou collège d’experts) scientifique ou technique puisse connaître tout sur tout et décider à la place de tous : il est donc de la responsabilité du gouvernement de mettre en place des structures démocratiques permettant de croiser les connaissances d'experts, leur permettant de jouer collectif pour livrer une analyse simple synthétique et compréhensible de l’état des lieux des connaissances, des questions qui se posent, des choix possibles et de leurs conséquences.

Le PCF compte sur l'intelligence des hommes et des femmes de notre pays au regard de l'ensemble des arguments qui seront avancés afin de se forger leur opinion pour participer à la définition de la politique énergétique de la France.

 

Paris, le 20 décembre 2012

Les élu(e)s communistes demeurent favorables à l'Aéroport Grand Ouest

le 16 novembre 2012

Les élu(e)s communistes demeurent favorables à l'Aéroport Grand Ouest

Communiqué du Groupe communiste à la Région Pays de la Loire :

Au terme d’un long débat et d’enquêtes, et d’indemnisations des résidents encore en cours, la
construction de l’aéroport permettant le transfert de Nantes Atlantique est en phase active.

Cet équipement, sous la responsabilité de l’état, est non seulement attendu pour le désenclavement et
le développement du Grand Ouest, mais aussi pour l’amélioration des conditions de sécurité et de
qualité de vie des 600 000 habitants aujourd’hui survolés à basse altitude.

Aussi, les élu(e)s régionaux communistes ont été et demeurent favorables à sa réalisation.

Ils sont et resteront vigilants sur les aspects suivants :

· Le nombre et la qualité des emplois générés par ce grand chantier, puis dans la phase de
fonctionnement de l’équipement.

· Le raccordement ferroviaire de l’aéroport sur la ligne Nantes-Châteaubriant par tram-train,
au plus près de la mise en service de l’aéroport, mais aussi la réalisation de la ligne rapide
Nantes-Rennes-Sud Bretagne à l’horizon 2033.

· Le remboursement des fonds publics (40,4 Millions d’€uros pour la région) avec le dispositif
de retour à meilleure fortune, ainsi que du produit de la vente des terrains libérés à Nantes
Atlantique, au prorata de la participation de chaque collectivité

· La préservation de l’environnement et de l’agriculture :

Sur place avec l’exécution du plan de gestion agro-environnemental (un plan concerté sans
précédent d’un montant de 41 millions d’euros, soit 10% du coût de la plateforme) et la mise en
oeuvre du Périmètre de Protection des Espaces Agricoles et Naturels périurbains (PEAN)
concernant 19 000 hectares entre l’aéroport et la métropole.

En Sud Loire, avec l’utilisation des terrains libérés pour limiter l’étalement urbain et le mitage
des espaces agricoles par l’immobilier.

 

Communiqué des Groupes communistes à Nantes et Nantes Métropole :

 

Les élus communistes de Nantes et de Nantes Métropole expriment leur indignation face aux nouveaux événements qui ont eu lieu autour du futur Aéroport Grand Ouest. La montée de la violence doit s’arrêter et les opposants prendre leurs responsabilités. La construction de l’aéroport a été débattue dans nos assemblées et celles-ci ont pris part à ce projet qui est maintenant lancé. Vinci est aujourd’hui concessionnaire et toutes les procédures ont été respectées dans la transparence.

 

Contrairement à ceux qui font le choix de la désertification économique et de la décroissance, les élus communistes de Nantes et de Nantes Métropole ont toujours choisi de défendre des projets structurants pour le territoire, répondant aux attentes et aux besoins des populations.

 

Le projet de transfert aéroportuaire vers Notre Dame Des Landes participe de cette ambition conciliant à la fois les enjeux de développement économique et respect de l’environnement.

 

SNCM : Pierre Laurent interpelle l'ensemble de la gauche sur le transport maritime

Par Pierre Laurent, le 04 mai 2012

SNCM : Pierre Laurent interpelle l'ensemble de la gauche sur le transport maritime

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, et Isabelle Pasquet, sénatrice des Bouches-du-Rhône, ont reçu ce matin à Paris une délégation de marins des ports de France et de représentants de la Fédération nationale des syndicats maritimes. Alertés sur les menaces qui pèsent sur l'emploi, les droits sociaux et les conditions de travail des marins, Pierre Laurent et Isabelle Pasquet ont confirmé la détermination du PCF et de ses parlementaires à agir avec le Front de gauche pour mettre à l'ordre du jour de la prochaine Assemblée nationale la proposition de loi déposée par le groupe Communiste, républicain et citoyen, le 22 mars dernier au Sénat, visant à imposer le pavillon français de premier registre à toutes les compagnies françaises et communautaires, basées en France, qui opèrent dans les secteurs de navigation exclus du Registre international français (RIF).

Pierre Laurent et Isabelle Pasquet ont rappelé que le PCF interpelle l'ensemble des formations de gauche pour qu'elles s'engagent sur cette proposition et qu'elles l'inscrivent au rang des premières priorités d'une majorité de gauche à l'Assemblée nationale. Il en va de l'avenir des ports français et de leurs salariés, de l'avenir de la filière française du transport maritime.

Contre Sarkozy et Le Pen : Prenez le pouvoir

le 21 février 2012

Contre Sarkozy et Le Pen : Prenez le pouvoir

Lors de son premier grand meeting à Marseille, le candidat-président s'est livré à un énième tour de passe-passe, osant affirmer que « les effets de ses réformes ont été masqués par la crise » alors qu'elles ont au contraire, nous le savons, précipité la crise. Il s'est enfermé dans la surenchère droitière, en affirmant que le droit de vote des étrangers aux élections locales ferait peser « une pression communautariste » sur les élu-es ou encore qu'ouvrir le mariage aux homosexuels reviendrait à « sacrifier notre identité à la mode du moment ». Ces propos font honte à la France.

C'est un président aux abois qui se présente aux Français, prêt à multiplier les mensonges et à tenir un discours de haine et de division pour conserver le pouvoir. Les propos tenus par Nicolas Sarkozy ces derniers jours révèlent que les programmes de l'UMP et du Front national sont en de nombreux points interchangeables. Cela montre bien que le FN n'est en aucun cas une alternative à la droite : il dénonce les spéculateurs et les marchés financiers mais ne propose aucune mesure pour s'attaquer à ces derniers. Il est grand temps d'en finir avec cette politique. Contre Sarkozy et Le Pen, prenez le pouvoir

 

 

Rejoignez la dynamique du Front de Gauche !

C’est parce que nous voulons que la gauche gagne durablement et un nouvel avenir pourla France qu’existe aujourd’hui un rassemblement tel que le Front de Gauche.

Jean-Luc Mélenchon candidat à l’élection présidentielle, les candidates et candidatsdu Front de Gauche aux législatives sont les seuls à proposer de rompre avec la soumissionaux marchés financiers et l’injustice sociale. Venez reconstruire avec eux, dans les assemblées citoyennes, la gauche du courage.

Le programme du Front de Gauche, « L’humain d’abord » n’est pas qu’un slogan :

C’est le Smic à 1 700 €, la hausse des salaires d’abord et la retraite à 60 ans à taux plein pour tous.C’est la protection sociale et les services publics d’abord, et non plus la mise en concurrence .C’est le contrôle public des banques, et non plus la rente et la spéculation.C’est l’égalité entre femmes et hommes, et non plus les discriminations

C’est l’emploi, en France, la réindustrialisation et la transition écologique, et non plus les délocalisations anti-sociales et anti-environnementales.C’est la justice fiscale et la solidarité, et non plus les cadeaux fiscaux pour les plus riches.Ce sont les droits et pouvoirs des travailleurs, des citoyen-nes, la VIe République, et non plus davantage de pouvoirs aux actionnaires.

Ces changements ne seront possibles que si des millions travailleurs, de citoyennes etde citoyens se mobilisent pour les imposer

Le défi des transports

le 14 février 2012

Le défi des transports