Fédération du Puy-de-Dôme

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Entrée en vigueur de la zone unique de transports en Ile-de-France : agissons pour de nouvelles victoires ! (Pierre Laurent)

Par Pierre Laurent, le 28 août 2015

Entrée en vigueur de la zone unique de transports en Ile-de-France : agissons pour de nouvelles victoires ! (Pierre Laurent)

Les élu-e-s communistes étaient bien seuls à porter en 2005 la perspective d’une zone unique refusée par la droite et qualifiée d’irréalisable par le Parti socialiste. Mardi 1er septembre, elle entrera en vigueur après dix ans de mobilisation politique et populaire. Les communistes qui ont voulu que cette avancée profite aussi à la jeunesse ont également obtenu cet été le demi-tarif pour plus de 800.000 scolaires avec la carte imagin'R.

Beaucoup reste cependant à faire pour les transports publics dans notre Région pour repondre aux besoins des habitant-e-s et au défi écologique au regard des difficultés quotidiennes et insuportables que vivent les Francilien-ne-s. 

Avec les communistes d'Île-de-France qui seront présents dans de très nombreuses gares et stations de la  région, j'irai mardi prochain à la rencontre des Franciliennes et des Franciliens pour échanger sur l'avenir des transports publics et leur proposer d'agir ensemble pour garantir le financement de cette mesure essentielle et pour obtenir de nouvelles victoires.

Pierre Laurent,
Chef de file PCF - Front de gauche en Île-de-France à l'élection régionale 2015
Secrétaire national du PCF

Initiatives du mardi 1er septembre  :  Pierre Laurent sera présent avec les militants communistes parisiens à 8h00 à la Gare Saint-Lazare, cours de Rome. Il se rendra également à 18h30 au pont situé avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny à Creteil au coeur du plus grand bouchon d'Europe (A4 - A86) présenter son ambition pour les transports publics en Ile-de-France à l'invitation de Pierre Garzon, Vice-Président du Conseil Général en charge des transports et de Fabien Guillaud Bataille, chef de file PCF - Front de gauche en Val de Marne.

Transition énergétique : « Inadéquation entre ambition affichée et moyens mis en œuvre » (PCF)

le 23 juillet 2015

Transition énergétique : « Inadéquation entre ambition affichée et moyens mis en œuvre » (PCF)

La loi Transition énergétique vient d’être définitivement votée par le parlement après plusieurs navettes entre les deux assemblées.

Face aux défis des dérèglements climatiques, il est effectivement urgent d' engager notre pays dans la transition énergétique, la promotion de transports propres, l’économie circulaire, la rénovation énergétique des bâtiments ainsi que le déploiement d’énergies renouvelables et décarbonnées. Ces choix sont défendus de longue date par les communistes.

 

Aujourd'hui l'absence de véritables perspectives de développement des transports notamment ferrés (voyageurs et marchandises) ne sont pas au rendez-vous au moment où la réduction des énergies carbonées est inscrite à l'agenda de la conférence internationale sur le climat fin 2015.

 

Si nous notons des évolutions au fil des débats, notre insatisfaction persiste. Cette loi s’inscrit dans une logique récurrente depuis plus de vingt ans de recul de la maîtrise publique de l’énergie. Nous sommes hostiles à la démarche d'ensemble consistant à organiser la privatisation du secteur de l'hydro-électricité et à mettre en place un nouveau marché spéculatif de l'effacement au profit du privé. Cette logique de privatisation pour complaire à Bruxelles risque d'entraîner une augmentation des tarifs de l'électricité. Elle va à l'encontre d'une volonté de consentir un accès à l'énergie pour tous à un faible coût et de réduction de la précarité énergétique.

 

Par ailleurs, nous restons préoccupés par les limites arbitrairement fixées au nucléaire dans notre mix énergétique. Pourtant notre électricité est la moins chère d'Europe et elle reste déterminante à la réponse aux besoins de notre société. Pour le PCF, toutes les dispositions doivent être prises pour garantir le potentiel de notre filière nucléaire avec les entreprises telles qu'Areva, Edf, le CEA...

 

Enfin, il y a une inadéquation entre l'ambition affichée et les moyens mis en œuvre. Nous regrettons que les mesures de ce texte ne soit pas assortie de financement public suffisant qui soient à la hauteur des enjeux. Cette pénurie de moyens qui tient à la poursuite absurde des politiques d'austérité budgétaire explique que le gouvernement se tourne vers le secteur privé avec ces logiques de profit à court terme alors que pour les réponses aux enjeux énergétiques nécessitent des temps longs en matière d'investissement.

Transport public, vélo, transport de marchandises : Il faut des moyens !

le 11 juillet 2015

Transport public, vélo, transport de  marchandises : Il faut des moyens !

Transport public, vélo, transport de marchandises :
Il faut des moyens !

 

Depuis plusieurs années, les élus communistes au conseil régional
et dans les 8 départements se mobilisent pour :

- Une tarification sociale des transports publics
- Un pass unique au prix du tarif de la zone 1-2
- Une relance massive des investissements dans le transport public
- Plus de moyens pour l’offre de transport public et le développement des entreprises publiques.

Communiqué du PCF95 « Victoire pour les lycéens et les collégiens ! »

le 09 juillet 2015

Communiqué du PCF95   « Victoire pour les lycéens et les collégiens !  »

« Victoire pour les lycéens et les collégiens ! »

 

 

En décembre 2014, le Conseil Régional a fait un choix fort en adoptant la mise en œuvre, dès le 1er septembre 2015, du forfait Navigo à tarif unique, au prix du forfait zones 1-2, même si un financement pérenne et plus juste de cette mesure pour les usagers et les collectivités reste à trouver.

 

Cette mesure était insuffisante car les lycéens et les collégiens n’étaient pas concernés par cette mesure contrairement à l’engagement de la majorité régionale.

 

Dans le Val d’Oise les lycéens et leurs parents subissent déjà de plein fouet les mesures de régression sociale qui ont été imposées par le Conseil Général de droite, et notamment la suppression de la part de subvention du département à la Carte Imagine R. Cette mesure avait amené en 2012 une hausse de 161 à 314 € pour deux zones et de 344 à 680 € pour cinq zones.

 

L’engagement des Conseillers régionaux PCF/FDG avec les organisations de parents d’élèves et de lycéens a payé !

 

Aujourd’hui le Conseil du STIF a adopté la mise en œuvre au 1er septembre 2015 du tarif unique des forfaits Imagine R des scolaires. Ce dézonage des forfaits Imagine R scolaires était très attendu des jeunes et de leurs familles.

 

Le PCF95 se réjouit de cette victoire dans laquelle ses élus régionaux et les organisations de parents d’élèves et de lycéens ont joué un rôle prédominant.

« Les collégiens et les lycéens ont droit à la zone unique du forfait Imagine R »

le 15 juin 2015

« Les collégiens et les lycéens ont droit à la zone unique du forfait Imagine R  »

 

Argenteuil, le 14 juin 2015

 

Communiqué du PCF95

 

« Les collégiens et les lycéens ont droit à la zone unique du forfait Imagine R »

 

 

En décembre 2014, le Conseil Régional a fait un choix fort en adoptant la mise en œuvre, dès le 1er septembre 2015, du forfait Navigo à tarif unique, au prix du forfait zones 1-2, même si un financement pérenne et plus juste de cette mesure pour les usagers et les collectivités reste à trouver.

 

Les étudiants bénéficieront donc dès la rentrée d’une carte Imagine R zone unique au tarif actuel des zones 1-2. En revanche, les collégiens et les lycéens sont exclus de ce dispositif contrairement à l’engagement de la majorité régionale.

Ces décisions sont unilatérales sans aucune concertation avec les acteurs concernés. Après le relèvement à 10% de la TVA dans les transports, après l’abandon de l’écotaxe, il s’agirait d’une nouvelle ponction sur le financement de cette activité dont le développement est pourtant reconnu comme une condition indispensable de la transition écologique et d’une croissance soutenable. Ainsi, une fois encore, la satisfaction des revendications du MEDEF prend le pas sur l’intérêt général.

 

Dans le Val d’Oise les lycéens et leurs parents subissent déjà de plein fouet les mesures de régression sociale qui ont été imposées par le Conseil Général de droite, et notamment la suppression de la part de subvention du département à la Carte Imagine R. Cette mesure avait amené en 2012 une hausse de 161 à 314 € pour deux zones et de 344 à 680 € pour cinq zones.

C’est inacceptable ! C’est insupportable pour les familles ! C’est un handicap de plus pour la réussite scolaire des plus fragiles !

Nous apportons tout notre soutien à nos élus régionaux  PCF/Front de Gauche pour que, lors du CA du STIF, lundi 15 juin, et  lors de la prochaine séance du Conseil Régional des 18 et 19 juin prochains, leur voix soit entendue et que les collégiens et les lycéens puissent bénéficier au même titre que les autres citoyens d’un forfait Imagine R « toutes zones » dès le 1er septembre 2015.

 

Rapport Duron : Danger pour le mode ferroviaire et l’aménagement du territoire

le 26 mai 2015

Rapport Duron : Danger pour le mode ferroviaire et l’aménagement du territoire

Luc Bourduge est Vice-Président du Conseil Régional Auvergne en charge des transports et de la mobilité - Groupe Front de gauche

 

Membre de la commission sur le devenir des trains d’équilibre du territoire, dite « TET d’avenir », présidée par le Député Philippe Duron, voici les raisons qui m’amènent à ne pas cosigner ce rapport remis ce jour au Ministre des Transports.

Sur l’ensemble du document, si je partage en grande partie l’analyse de la situation qui amène à un constat accablant du système, suite à des décennies de baisse des moyens pour ce mode transport, il est évident que beaucoup d’autres points m’inquiètent très fortement.

En tout premier lieu, il est important de rappeler que la mission confiée à cette commission est à intégrer dans le cadre d’austérité voulu par ce gouvernement, avec une seule et unique orientation : la baisse des dépenses publiques, donc la baisse des moyens alloués par l’Etat au déficit du système ferroviaire.

Si je rajoute à cela la réforme ferroviaire qui ne règle en rien la question des moyens, la baisse de participation de l’Etat dans le volet ferroviaire des Contrats de Projet Etat-Région, la libéralisation des transports par autocars, ce rapport, s’il était repris par le Gouvernement, amènerait à une remise en cause profonde du rôle du ferroviaire dans notre pays et aurait des conséquences fortement néfastes sur l’aménagement du territoire. Je regrette que ce rapport ne préconise pas un redynamisme et un développement du mode ferroviaire au regard des enjeux économiques, sociaux et environnementaux.

Si le déficit de l’activité ferroviaire est en forte hausse, il est à mettre essentiellement sur la hausse du cout du système qui est supporté par les seuls transporteurs au travers des péages d’accès à l’infrastructure. A ce titre, la France a été pointée du doigt par la commission européenne dans le cadre du débat sur le 4e paquet ferroviaire, ne finançant qu’à 32% le système contre 90% en Suède ou 50% en Allemagne. Seule la Belgique fait plus mal…

Déficit qui pourrait s’accentuer avec la loi « Macron », la SNCF ayant évalué à 60 millions d’€ le déficit supplémentaire dès la première année !

Le renforcement de l’offre sur les axes les plus fréquentés tels que Paris-Caen, Paris-Limoges-Toulouse, Bordeaux-Marseille, Nantes-Lyon ou Paris-Clermont ne suffira pas à cacher l’abandon par l’Etat des territoires les plus en difficultés.

Car la grande majorité des liaisons verra au mieux une réduction importante des services et, au pire, une fermeture pure et simple comme cela est préconisé pour Clermont-Béziers.

Il est à noter que sur les 6 lignes nationales indispensables pour l’Auvergne, 5 seront supprimées : Montluçon-Bourges-Paris, Clermont-Ussel-Bordeaux, Lyon-Montluçon-Limoges-Bordeaux, Clermont-Beziers, Clermont-Nimes.

Je rappelle qu’il y a souvent pour ces territoires, une forte imbrication entre l’activité voyageurs et l’activité FRET, donc industrielle. Le retrait de l’Etat sur ces liaisons fragilise l’avenir de celle-ci. C’est le cas sur Clermont-Béziers et pour l’activité industrielle à St Chely d’Apcher (Arcelor Mittal) dont l’alternative routière pour le transport par camion est très limitée.

D’autre part, la baisse de l’offre réduit les recettes et augmente le déficit du système. La démonstration inverse a été faite dans les régions avec une augmentation des services et donc de l’attractivité. Quid des investissements passés et à venir dans les Contrats de Projets Etat-Région ?

Depuis de nombreuses années des financements sont mis sur l’infrastructure dans le cadre de contractualisation tripartites Etat - SNCF Réseau - Régions. En Auvergne c’est le cas sur les liaisons Clermont-Béziers, Clermont-Nimes et Bordeaux-Lyon, les Régions Centre et Auvergne ont budgétisées des études pour l’amélioration de la liaison Montluçon-Bourges…que ce rapport préconise de supprimer…

Quant à l’alternative routière pour le transport des voyageurs, préconisée dans ce rapport, elle n’est pas la réponse apportée aux besoins. L’autocar n’offrira jamais le même service (parcours, points d’arrêts...), tout particulièrement pour les territoires intermédiaires qui seront les plus pénalisés encore une fois. D’ailleurs lors des auditions, nombre d’associations et d’organisations ont démontré que le transfert vers les autocars amenait à une désaffection du transport collectif au bénéfice de la voiture individuelle.

En tant qu’élu régional, je ne peux accepter les préconisations de la commission, ou plus exactement cautionner les décisions qui pourraient en découler avec un transfert important du nombre des liaisons ou morceaux de liaisons vers les Régions. C’est un désengagement supplémentaire de l’Etat vers celles-ci.

D’ailleurs c’est une des craintes exprimée par l’Association de Régions de France lors de son audition, excluant tous surcouts supplémentaires liés aux transferts éventuels et aux rabattements à mettre en place avec des suppressions d’arrêts sur les TET restants.

Un transfert dans la précipitation.

Il est inconcevable d’envisager que des modifications de grandes ampleurs puissent voir le jour à l’occasion du service annuel 2016 (décembre 2015) !

La réservation des sillons pour 2016 ne peut qu’être modifiée à la marge. Ce qui signifierait que les services abandonnés » par l’Etat dès la nouvelle convention TET au 1erjanvier 2016 ne seront pas repris immédiatement par les Régions. Si on rajoute à cela les difficultés budgétaires de ces dernières, de là à imaginer qu’ils seraient définitivement supprimés, il n’y a qu’un pas… D’autant plus qu’il sera extrêmement compliqué de mettre autour d’une table plusieurs régions concernées par un transfert, alors qu’avec la réforme elles seront organisées sur un périmètre différent dans quelques mois ! Un débat parlementaire est nécessaire.

Face à un tel bouleversement proposé, il est indispensable que la représentation nationale soit saisie de ce dossier et puisse apporter son avis sur un enjeu aussi important pour l’aménagement du territoire.

Luc BOURDUGE

CIF-Keolis : Non à la criminalisation de l’action syndicale !

le 22 mai 2015

CIF-Keolis : Non à la criminalisation de l’action syndicale !

Lettre envoyée le 22 mai au matin au Préfet du Val d’Oise avant l’ouverture de nouvelles négociations sur le protocole de fin de conflit.

 
 Argenteuil, le 22 mai 2015

 

Monsieur le Préfet

Comme vous le savez, un conflit s'éternise au sein de l’entreprise CIF KEOLIS.

Pour ma part, j'estime que l'intransigeance de la direction est responsable de cette situation.

Afin de sortir par la haut de cette crise, et dans un souci d'apaisement, je vous demande d'intervenir afin qu’aucune répression, sanction ou/et poursuite judiciaire ne soit engagée à l'encontre des grévistes.

En vous remerciant par avance,

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Préfet, mes salutations distinguées.

 

 

Jean Michel RUIZ

Secrétaire Départemental de la Fédération

du Parti Communiste Français du Val d'Oise

 

DÉBAT PUBLIC A 31BIS

le 12 mai 2015

DÉBAT PUBLIC A 31BIS

DÉBAT PUBLIC A 31 BIS : LA FÉDÉRATION DE MOSELLE ORGANISE UNE RENCONTRE DÉBAT LE 21 MAI À 17H30 AU SIEGE DE LA FÉDÉRATION SUR LE PROJET DE L'AUTOROUTE A31 BIS.

VENEZ NOMBREUX !

JM Ruiz sur CIF-Keolis : « Leur combat est le notre »

le 06 mai 2015

JM Ruiz sur CIF-Keolis : « Leur combat est le notre »

Déclaration de Jean-Michel Ruiz, Secrétaire départemental du PCF95,

sur le conflit CIF-Keolis

Comme les responsables syndicaux l’avaient annoncé à leur direction, aucun bus ne sort du dépôt de Goussainville depuis dimanche 3 mai à minuit.

Le refus de la direction de négocier sur des propositions sérieuses est la seule raison de ce blocage. Cette société est pourtant dans une situation avantageuse avec une nette progression de la « rentabilité d’exploitation » ces dernières années. Cette bonne situation a profité en priorité aux actionnaires de CIF-Keolis qui voient leurs dividendes se maintenir au beau fixe.

Le marché des transports étant soumis aux lois de la concurrence, la direction a trouvé la « variable d’ajustement » lui permettant d’être compétitive: les salariés. La masse salariale est donc en baisse significative par rapport à 2014.

Rappelons que cette société bénéficie de nombreuses aides dont 1.6 million au titre du CICE. Comme nous le demandons régulièrement, l’Etat doit avoir des exigences par rapport à l’utilisation de ces aides. Ainsi le Préfet pourrait servir de médiateur dans ce conflit et obliger CIF-Keolis à privilégier les salariés par rapport aux actionnaires. Le coût du capital, là est le véritable problème de notre économie. De plus, il est évident qu’une véritable politique de relance de l’économie doit s’appuyer impérativement sur l’augmentation des salaires.

Nous regrettons que la direction, comme c’est une habitude dans ce type de conflit, essaie de monter les usagers contre les salariés. Pourtant la lutte des chauffeurs met au cœur les questions de sécurité et ils refusent de continuer à utiliser des véhicules défectueux (60 bus en panne /jour sur le groupe) car cela ne correspond pas à l’idée qu’ils se font du service qu’ils veulent rendre aux passagers.

Pour conclure, nous condamnons avec force la brutalité de l’intervention policière survenue hier dans les locaux du siège de la SNCF. Rien ne peut justifier une telle attitude dans le cadre d’un conflit social.

 

Leur lutte est donc la notre et le PCF soutient avec conviction leur combat.

Défendre la ligne SNCF Landerneau Quimper

le 22 avril 2015

Défendre la ligne SNCF Landerneau Quimper

La Fédération du PCF du Finistère appelle à participer samedi 25 avril à l'action pour défendre la ligne QUIMPER-BREST.

Elle s'associe à l'appel de la CGT que l'on peut lire ci-dessous.

 

Ce sont au moins 7500 kms de lignes qui sont menacées sur le réseau national, la réforme du ferroviaire et la loi MACRON sur la libéralisation des transports par autocar n’ont pour ambition que de privilégier les grands axes au détriment des lignes secondaires.

Les dernières déclarations dans les médias du président de la SNCF, Mr PEPY, ne font que nous conforter dans notre analyse. En citant l’axe ferroviaire Brest-Quimper en exemple, qui selon son interprétation rentre dans le champ d’application de la loi Macron, ‘’la desserte par autocar pourrait se substituer au train.’’

Tout est dit !!! La ligne à voie unique de Landerneau à Quimper est menacée.

La méthode est partout la même, les travaux de rénovation, d’amélioration du réseau secondaire sont reportés ou abandonnés. C’est exactement ce qui s’est passé pour la ligne Brest-Quimper en 2014. Pourtant le projet est porteur du développement de la pointe Bretagne avec le doublement des circulations, Quimper à moins d’une heure de Brest, ouvrant des perspectives vers les villes de la Bretagne Sud jusqu’à Nantes.

Aujourd’hui la ligne continue de se dégrader, la maintenance est volontairement assurée à minima, pour garantir au minimum la sécurité des circulations la SNCF a installé de nombreuses limitations de vitesse sur la ligne, 60km/h au lieu de 120km/h entre le viaduc de Daoulas et Hanvec sur 17km, 60km/h au lieu de 100km/h à la sortie de Châteaulin, 80km/h au lieu de 120km/h de Quéméneven à Quimper sur 15 km. Les temps de parcours sont rallongés passant de 1h10 à 1h30, certains trains qui ne peuvent plus assurer les correspondances ont tout simplement été supprimés. De ce fait beaucoup d’usagers font le choix d’un autre mode de transport, les chiffres de fréquentation étant à la baisse, la SNCF n’hésitera pas à se servir de ces chiffres pour affaiblir un peu plus la pertinence de la ligne.

Pour la CGT une autre voie est possible, « la voie du service public » pour apporter une autre réponse aux besoins quotidiens des populations, des usagers.

70 Millions d’euros de travaux ont été réinscrit au contrat de plan état-région 2015 2020, c’est pourquoi nous demandons que les investissements se concrétisent rapidement pour que le développement économique et social du Finistère passe par un service public de qualité.

Exigeons ensemble : La pérennisation de l’axe ferroviaire Brest-Landerneau-Quimper,la

réalisation des travaux de modernisation des infrastructures, la réhumanisation des gares et des

trains (accueil, points de vente, présence contrôleurs), l’accessibilité à l’ensemble des trains

pour tous les citoyens