Fédération du Puy-de-Dôme

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La petite ceinture aurait mérité mieux‏

le 15 avril 2015

La petite ceinture aurait mérité mieux‏

Intervention de Nicolas Bonnet Oulaldj au conseil de Paris du 14 avril 2015

« Une grande ambition pour la petite ceinture et l’avenir de notre planète »

 

Madame la Maire, mes chère-s collegues,

 

Nous ne voterons pas ce protocole d’accord, car nous défendons d’abord la vocation ferroviaire de la petite ceinture. La petite ceinture est inscrite au réseau ferré national et représente un enjeu stratégique pour notre métropole en lien directe avec la lutte contre la pollution.

Le débat n’est pas que parisien, encore moins un sujet strictement d’arrondissement. Il s’agit d’une compétence régionale portant sur la stratégie de transports en Ile de France, Didier le Reste reviendra sur cet aspect après moi.

Nous devons avoir une grande ambition pour la petite ceinture comme pour l’avenir de notre planète. Une ambition profondément politique, dépassant les intérêts particuliers et les fantasmes des uns et des autres. Nous avons tout entendu : de l’élevage d’escargots, la culture des cornichons, des boites de nuit dans les tunnels et autres activités à but purement lucratif.

A nos collègues de l’UMP, je voudrais rappeler que Jacques Chirac et Jean Tibéri ont défendu, en leur temps, la vocation ferroviaire de la petite ceinture. J’ajouterai que le projet des artisans du tunnel Baron Le Roy dans le 12eme arrondissement, que vous aviez prétendu défendre lors des dernières élections municipales, va à l’encontre de ce qui est proposé aujourd’hui et de l’esprit des vœux que vous déposez.

 

Je rappelle à mes collègues de la majorité que du conseil régional d’Ile de France, la fédération Nationale des usagers des transports, la CGT ou le Conseil économique social et environnemental, tous ont défendu systématiquement la réutilisation ferroviaire de ce site. D’ailleurs Le Schéma Directeur de la Région Île-de-France qui s’appuie sur une étude de l’IAURIF impose le maintien du linéaire et la réversibilité de tout aménagement sur la ligne.

Nous aurions d’ailleurs aimé entendre plus de voix s’élever contre l’abandon et le manque de volonté de la SNCF pour le potentiel de cette structure alors même que les questions de transport reviennent chaque fois dans notre hémicycle.

 

Nous sommes pour que les Parisiennes et les Parisiens profitent des atouts de la Petite Ceinture. Mais nous devons trouver une solution globale, mixte, harmonieuse et consensuelle. Nous entendons les craintes légitimes des riverains sur les potentielles nuisances, l’intérêt botanique du lieu et la volonté des associations d’animer des projets sur ce patrimoine.

Bien sûr, il y a des évolutions positives dans cette délibération, comme le rappel du classement dans le réseau ferré national et l’apparition d’acteurs comme le STIF, la Région île de France et les services de l’Etat.

Mais il reste trop d’incertitudes et même des contradictions pour accepter ce protocole en l’état. L’insuffisance de précisions sur la réversibilité des usages en est l’exemple. C’est d’ailleurs pour défendre ce potentiel que nous déposons un vœu pour la mixité des usages et nous relayons des propositions défendues par des associations.

Il est impératif que la plateforme comme les voies ferrées restent en état opérationnel, et que celles-ci ne soient recouvertes d’un quelconque platelage. Les rails, les traverses et le ballast doivent être préservés, les gabarits et les largeurs de sécurité indispensables à l’activité ferroviaire ne doivent pas être réduites. Une vraie réversibilité des aménagements suppose de l’entretien et de la maintenance des voies. C’est pourquoi nous pensons qu’il est indispensable de promouvoir dès maintenant une mixité des usages avec le maintien d’une activité ferroviaire douce sur le site.

 

Une solution moderne et innovante, résolument tournée vers l’avenir, prenant en compte les avancées technologiques pour des véhicules non polluants et non bruyants est possible. De vraies avancées ont été réalisées dans d’autres pays pour limiter les nuisances de l’activité ferroviaire et respecter de la biodiversité. Alors pourquoi à Paris, on tournerait le dos au progrès et la technologie, là même où nous parlons de l’arc de l’innovation et d’économie circulaire ?

Dans le cadre du budget participatif, 176 propositions concernent la petite ceinture. La proposition de faire circuler un train de découverte occasionnellement sur le site a remporté le maximum de soutiens. Toutes les expériences antérieures de ce type ont rencontré un succès inattendu et même des refus et frustrations par manque de place.

 

D’autres propositions doivent retenir notre attention, comme celle de créer un musée innovant des transports de Paris. De même que les propositions de Vélorail ou de Draisines à légumes.

Des propositions qui pourraient accompagnées la promotion des grands évènements pour lesquels la ville est candidate, comme le « train de la COP21 », le « vélorail olympique » pour la candidature de Paris 2024.

 

Madame la Maire, Chers collègues, vous l’aurez compris, il n’y a pas de nostalgie dans notre projet autour de la petite ceinture. Il y a un esprit de progrès et de modernité en lien direct avec les enjeux environnementaux.

Nous ne voulons pas d’une ville musée ou momifiée. La réversibilité des aménagements ne doit pas être une promesse sans lendemain, elle doit être un point d’appui pour l’avenir de l’une des plus ancienne et attachante ligne de chemin de fer de notre capital.

La PCF doit redevenir au plus tôt une des voies les plus utiles.

Je vous remercie.

 

Augmentation des péages : "Le gouvernement choisit de se coucher" (PCF)

le 07 avril 2015

Augmentation des péages  :

A l'annonce d'une augmentation du prix du péage par les sociétés d’autoroute, le gouvernement avait, en décembre dernier, haussé le ton par la voix de Ségolène Royal devant ce qu'il faut bien appeler un racket des automobilistes. Ces sociétés sont assises sur une véritable rente, cette rentabilité dépassant les 20 % grâce à une concession qui leur permet tous les abus.

Face à ce scandale, on allait voir ce qu'on allait voir, c'est à dire: rien ! Le gouvernement choisit de se coucher et d'accepter l'augmentation des tarifs contre un « plan de financement de 3 milliards d'euros » de travaux. Les dirigeants autoroutiers triomphent.

Le gouvernement a la rigueur à géométrie variable quand il s'agit de discuter avec les entreprises détentrices des droits d’exploitation des autoroutes. Fort avec les faibles et faible avec les forts. 

Cette augmentation est scandaleuse. Le PCF réitère sa proposition de renationalisation d'un bien que les automobilistes ont largement payé et rappelle que les députés du Front de gauche ont déposé une proposition de loi pour "la nationalisation des sociétés concessionnaires d'autoroutes et l'affectation des dividendes à l'agence de financement des infrastructures de transports". Discutons- en à gauche.

Rouler propre reste toujours interdit aux plus modestes

le 04 février 2015

 Rouler propre reste toujours interdit aux plus modestes

Ségolène Royal vient d’annoncer une série de mesures visant à rouler plus propre. Bien entendu rouler « propre » cela permettra de respirer mieux dans la ville. Mais pour cela encore faut-il avoir les moyens de se débarrasser de son vieux diesel car le coût d’un véhicule hybride ou électrique n’est pas à la portée de tous les portes monnaie. Le bonus économique porté à 10 000 € d’avril à décembre ne suffira certainement pas à convaincre les foyers les plus modestes, c'est-à-dire ceux qui sont les plus captifs de leur ancien véhicule.

Par ailleurs, l’aide à l’installation de bornes de recharge électrique même avec une prise en charge de 30% reste, pour les particuliers, très onéreuse, de l’ordre de 7000 à 10 000€. L’État et les collectivités doivent s’engager plus énergiquement dans ce domaine afin de multiplier l’installation de ces bornes sur l’espace public afin de sécuriser l’usage des véhicules électriques.

Enfin, la pastille verte  marque une ségrégation entre celles et ceux qui ont ou pas les moyens de changer leur véhicule. C’est d’autant plus injuste alors que l’écotaxe pour les poids lourds (très polluants) a été abandonnée en rase campagne et alors qu’au même moment Macron veut développer les transports par car - tous aussi polluants - au détriment des transports par voies ferrées respectueux de l’environnement. Une fois encore c’est aux plus modestes que l’on demande de faire des efforts ! C’est incohérent et inacceptable.

 

Rassemblement pour la renationalisation des autoroutes à Castets

le 30 novembre 2014

Rassemblement pour la renationalisation des autoroutes à Castets

Cher (e) camarade,
La section du PCF de TARNOS m'informe qu'elle a pris une initiative dans le cadre de la campagne nationale du parti pour la renationalisation des autoroutes.
Elle invite à un rassemblement sur CASTETS mercredi 4 décembre dans la matinée.
La présence de Jean Marc Lespade maire de TARNOS et des camarades des Landes est prévue mais celle de plusieurs camarades de BOUCAU serait une contribution et un renforcement de cette action sur ce domaine très sensible dans l'opinion.
Un article prévu sur l'Étincelle peut en faire le c/r avec une photo.
Un rendez-vous pour covoiturage est fixé à 7h45 devant la mairie de Tarnos pour un départ à 8h. Retour pour midi.
Si tu veux participer à cette action, je te serai reconnaissant de bien vouloir me le confirmer.
Bien fraternellement,
J.Prudet

Le PCF lance une campagne pour la renationalisation des autoroutes

le 18 novembre 2014

Le PCF lance une campagne pour la renationalisation des autoroutes

En 2005, les concessions d'autoroutes ont été totalement privatisées par un gouvernement de droite pour financer, déjà, le remboursement de la dette publique. Ce sont les groupes Eiffage, Vinci et consorts, qui ont racheté ces concessions. Depuis, les péages n'ont eu de cesse d'augmenter. Sur 100 euros de péages versés, ce sont entre 20 et 24 euros qui vont directement dans les poches des actionnaires.

La cour des comptes et l'autorité de la concurrence n'ont de cesse de déplorer ce choix. Les parlementaires communistes et du front de gauche ont déposé à l'Assemblée et au Sénat une proposition de loi demandant la renationalisation des concessions d'autoroutes.

Le gouvernement est pour l'instant défavorable à cette proposition de loi. Lors de la discussion de cette proposition de loi au sénat le 19 juin dernier, et alors que la gauche était majoritaire au sénat, cette proposition de loi n'a pas été votée par les sénateurs socialistes et radicaux de gauche.

 

Si le gouvernement est capable de donner 50 milliards pour satisfaire aux appétits du Medef, il doit être capable d'investir pour les autoroutes, investissement qui, selon plusieurs études, serait vite rentabilisé.

L'argent des péages, plutôt que d'aller dans les poches des actionnaires, doit servir à financer la transition écologique pour améliorer les transports pour tous.

 

Les autoroutes dont la construction a été financée en grande partie par les contribuables doit revenir à l’État et donc au peuple. Cela permettrait de faire baisser des péages honteusement élevés. Tellement élevés qu'ils ont permis depuis la privatisation de réaliser 15 milliards de dividendes alors que l'on demande tous les sacrifices aux ménages, pour récupérer trois sous. Les usagers des autoroutes ne sont pas là pour satisfaire aux appétits financiers du CAC 40.

 

Lancement de la campagne nationale pour la renationalisation des autoroutes

Distribution de tracts à la barrière de péage de Chamant (sur l'A1)

Mercredi 19 novembre 2014 à 7h30

 

En présence de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, et de militants du PCF,

de sénat-rice-eur-s communistes et du Front de gauche, dont Eliane Assassi, Présidente du groupe CRC au Sénat.

de député-e-s communistes et du Front de gauche, dont André Chassaigne, Président du groupe GDR à l'Assemblée nationale,

UN PASS NAVIGO AU TARIF DE LA ZONE 1-2 POUR TOUTES LES FRANCILIENNES ET TOUS LES FRANCILIENS.

le 18 novembre 2014

UN PASS NAVIGO AU TARIF DE LA ZONE 1-2 POUR TOUTES LES FRANCILIENNES ET TOUS LES FRANCILIENS.

TRACT - Stop au racket ! Renationalisons les autoroutes

le 16 novembre 2014

TRACT - Stop au racket ! Renationalisons les autoroutes

Les usagers des autoroutes ne sont pas là pour satisfaire aux appétits financiers du CAC 40 ! En 2005, les concessions d'autoroutes ont été totalement privatisées par un gouvernement de droite pour financer, déjà, le remboursement de la dette publique. Ce sont les groupes Eiffage, Vinci et consorts, qui ont racheté ces concessions.

Depuis, les péages n'ont eu de cesse d'augmenter. Sur 100 euros de péages versés, ce sont entre 20 et 24 euros qui vont directement dans les poches des actionnaires. Et le gouvernement voudrait encore que les concessions soient prolongées !

La cour des comptes et l'autorité de la concurrence n'ont de cesse de déplorer ce choix. Les parlementaires communistes et du front de gauche également, et depuis de nombreuses années. Ils ont déposé à l'Assemblée nationale et au Sénat une proposition de loi demandant la renationalisation des concessions d'autoroutes.

Le gouvernement est pour l'instant défavorable à cette proposition de loi. Lors de la discussion de cette proposition de loi au sénat le 19 juin dernier, et alors que les sénateurs socialistes, écologistes, radicaux de gauche et communistes étaient majoritaires au sénat, cette proposition de loi n'a pas été votée. Manquaient les voix des sénateurs socialistes et radicaux de gauche. Pourquoi ce refus ? Au nom de l'austérité, bien sûr, et de la dette.

Certes, il faudrait dans un premier temps financer ce rachat. Cet investissement selon plusieurs études serait vite rentabilisé. Mais après ? Vaut-il mieux que l'argent des péages aille dans les poches des actionnaires ou serve à financer la transition écologique, pour améliorer les transports pour tous ? Pour nous, c'est clair l'urgence écologique et sociale impose notre choix. Si le gouvernement est capable de donner 50 milliard pour satisfaire les exigences du Medef, il doit être capable d'investir pour les autoroutes.

On nous dit maintenant qu'il faut taxer ces sociétés d'autoroutes, mais ce n'est pas la solution. La solution, c'est que les autoroutes dont la construction a été financée en grande partie par les contribuables revienne à l’État et donc au peuple.

Une telle solution permettrait également de faire baisser des péages honteusement élevés. Tellement élevés qu'ils ont permis depuis la privatisation de réaliser 15 milliards de dividendes pour ces sociétés. Alors que l'on demande tous les sacrifices aux ménages, pour récupérer trois sous, il est temps que la finance paye son tribut, elle en a les moyens !

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La banderole : http://www.pcf.fr/sites/default/files/exe_banderolle_senat.jpg

 

BELLE VICTOIRE EN GARE DE DEGAGNAC !

le 21 octobre 2014

BELLE VICTOIRE EN GARE DE DEGAGNAC !

Vendredi 17 octobre, une importante rencontre s'est tenue en mairie de Dégagnac. Les responsables régionaux SNCF avaient fait le déplacement depuis Toulouse pour annoncer aux élus du canton et aux responsables de l'association « Tous ensemble pour les gares » le rétablissement, dés ce lundi 20 octobre, de l'arrêt du TER de 19h08, dans le sens Cahors - Brive. Plusieurs partisans du rail avaient eux aussi fait le voyage et attendaient patiemment devant la mairie l'heureuse nouvelle. Ce train régional était, depuis six mois, le train de la discorde ! Devant le refus répété de la SNCF de le stopper dans cette petite gare de Bouriane, l’association avait pris l'affaire en main et le taureau par les cornes. Après un premier rassemblement festif le mardi 4 mars, jour de mardi-gras, et un premier avertissement adressé à la SNCF, décision était prise d'organiser un rassemblement hebdomadaire chaque mardi à compter du 8 avril. Il aura fallu une trentaine d'entre eux, ponctués de quelques envahissements de voies, pour amener la SNCF à la table des négociations et lui faire entendre raison. C'est un joli succès - un de plus - à mettre à l'actif de « Tous ensemble pour les gares » qui tiendra son assemblée générale annuelle le 12 novembre à 18h30 à la salle des Pargueminiers à Gourdon.

Serge LAYBROS

Après l'abandon de l'écotaxe, agir pour la renationalisation des autoroutes

Par Olivier Dartigolles, le 10 octobre 2014

Après l'abandon de l'écotaxe, agir pour la renationalisation des autoroutes

Pour Ségolène Royal, la solution " prioritaire" à l'abandon de l'écotaxe serait de "ponctionner les bénéfices des sociétés d'autoroutes" sans autre précision sur le dispositif envisagé. Michel Sapin s'y oppose. 

 

En 2005, nos autoroutes, dont la plupart étaient largement amorties, ont été bradées aux multinationales du BTP. A l'époque, la sous-évaluation de la valeur de ces sociétés concessionnaires avait interpellé beaucoup de spécialistes. Dans un tout récent rapport, l'autorité de la concurrence a estimé la rentabilité après impôts des concessionnaires ( Eiffage, Vinci, Sanef) "exceptionnellement élevée". Sur 100 euros de péage payés par l'usager, 20 à 24 euros sont du profit net pour les sociétés d'autoroute. Une sacrée machine à sous. En 2032, date de fin de la concession des autoroutes, on estime que ces sociétés auront engrangé le chiffre pharaonique de 40 milliards d'euros de bénéfices !

 

Le 19 juin dernier, le Sénat avait l'occasion d'adopter une proposition de loi, déposée par le groupe communiste et républicain, permettant d'engager la renationalisation des concessions d'autoroutes. Cela ne fut pas le cas puisque les socialistes, le centre et la droite ont voté "contre", formant une majorité rétrograde pour repousser cette proposition de nationalisation des autoroutes et d’affectation des dividendes à l’agence de financement des infrastructures de transports. On aurait pu redonner des moyens importants à la puissance publique, bien supérieurs à la simple "ponction" aujourd'hui proposée, pour une politique des transports respectueuse des hommes, des territoires et de l’environnement.

 

Faut-il renationaliser les 9000 kms d'autoroutes à péages ? Cette question va de nouveau être posée dans les prochaines semaines. Une mission d'information parlementaire, "en vue d'étudier les modalités de rachat par l'État des concessions autoroutières et de définir les conditions dans lesquelles il pourrait ensuite mettre en oeuvre l'exploitation des autoroutes", rendra ses conclusions d'ici la fin de l'année. Est-il possible de mettre fin à la privatisation de la rente autoroutière, de favoriser la modération des tarifs de péage et de dégager des moyens financiers pour l'Agence de financement des infrastructures de transport en France ? Oui, en mobilisant 15 à 20 milliards.

 

C'est beaucoup ? Certes, mais n'oublions pas que chaque année le patronat touche 220 milliards d'aides publiques, dont le fameux CICE, alors que dans le même temps, l'INSEE vient d'enregistrer une baisse de l'investissement et que l'Unédic prévoit plus de 150 000 chômeurs de plus d'ici la fin 2015. A quand un contrôle public sur l'utilisation de ce pactole ? Pourquoi ne pas en demander le remboursement quand ces sommes ne sont pas utilisées pour l'emploi, les salaires, la formation, les investissement utiles, la transition écologique et énergétique ? Tout cela au fond relève d'un choix de société : l'humain ou le fric, la transition écologique ou le chaos.

TOU-TES LES MONTREUILLOIS-ES ONT LE DROIT À DES TRANSPORTS DE QUALITÉ !

le 02 octobre 2014

TOU-TES LES MONTREUILLOIS-ES ONT LE DROIT À DES TRANSPORTS DE QUALITÉ !

Les militants communistes de Montreuil, avec leurs élus municipaux, départementaux et régionaux,  demandent au  gouvernement  Valls/Hollande de respecter ses engagements sur le financement des transports en commun.

Les habitants de Montreuil de sont pas des citoyens de seconde zone !

Nous exigeons un engagement ferme des autorités organisatrices des transports  sur le prolongement  de  la  ligne  11  du métro, le prolongement du tramway T1 et le respect des calendriers annoncés de mises en services. Nous revendiquons également le prolongement de la ligne 9 du  métro  jusqu’au  Centre  Hospitalier André Grégoire,  pour  un  meilleur  maillage  et  une  plus grande interconnexion des transports à Montreuil. 

Enfin,  il  faut renforcer  l’offre  de  bus entre  les quartiers de la ville et décider la zone unique pour la tarification des déplacements à Montreuil !

C’est pour porter toutes ces exigences que les militants communistes sont investis à Montreuil depuis plusieurs semaines dans une grande campagne sur le droit au transport.

Pour faire grandir ce droit à des transports de qualité, nous mettons à la disposition de toutes et tous, un tract et une pétition, signée à ce jour par plusieurs centaines de Montreuilloises et de Montreuillois.