Fédération du Puy-de-Dôme

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Accident de Brétigny: le démantèlement des services publics tue

le 07 juillet 2014

Accident de Brétigny: le démantèlement des services publics tue

L'expertise de l'accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, qui causa la mort de 7 personnes, souligne "l'état de délabrement jamais vu ailleurs" du réseau, ainsi que la mauvaise gestion de la maintenance des rails. Ce n'est pas une surprise pour ceux qui suivent ce dossier de près. Depuis des années, la CGT tente d'alerter quant à l'usure et au délabrement du réseau. En vain.

Comment garantir la sécurité des voyageurs alors que le service public du rail est en plein démantèlement, et que la mise en concurrence menace à l'horizon? Sous l'impulsion de Guillaume Pépy, la SNCF n'a pas cessé de réduire ses investissements de maintenance tout en exigeant davantage d'efforts de la part de ses salariés, voire en sous-traitant des activités essentielles, comme le remplacement des rails, à des intervenants privés et sous-qualifiés. De son côté, l'Etat s'est de plus en plus désengagé, réduisant continuellement le montant de ses dotations.

Si l'on cherche des responsabilités dans cet accident, il faut avant tout admettre qu'il aurait pu être évité si les mises en garde des cheminots avaient été entendues -mais la course à la rentabilité l'a emporté, et la SNCF a préféré investir dans le transport routier ou en acquérant des parts de capital d'entreprises étrangères.

Le démantèlement des services publics tue. En 2000, suite à un accident ayant coûté la vie à quatre personnes, le Royaume-Uni avait décidé de revenir sur la privatisation du rail, comprenant que les exploitants privés du réseau ferroviaire n'étaient pas à même de garantir la sécurité des voyageurs.

La mise en concurrence, le démantèlement ou encore la remise en cause du statut de cheminot sont autant de menaces pour la sécurité et l'efficacité de notre système de transport et pour les Français.

Nous ne devons pas attendre un nouvel accident mortel avant de comprendre qu'un grand service public ferroviaire est indispensable. Il doit être garanti, conserver le monopole du rail, et soutenir l'investissement que nécessite le réseau ferré français, qui doit demeurer l'un des meilleurs au monde.

Spot publicitaire de la SNCF : une insupportable provocation.

Par Olivier Dartigolles, le 26 juin 2014

Spot publicitaire de la SNCF : une insupportable provocation.

Alors que le texte de la réforme ferroviaire a été adopté mardi 24 juin dernier à l'Assemblée Nationale, la direction de la SNCF estime de bon ton d'avoir recours à la provocation et au mépris.

Un spot publicitaire diffusé à la télévision depuis hier présente, sur un ton surjoué, les « regrets » de la SNCF face au « moments pénibles » vécus par les usagers lors des mouvements de grève. La direction assure avoir « tout mis en œuvre » pour soulager des voyageurs quasi-martyrs, à qui l'on distribue des bouteilles d'eau, dans une mise en scène digne d'une opération de secours humanitaire.

Il s'agit là d'une insupportable hypocrisie. En rejetant la responsabilité des perturbations sur les cheminots, qui n'ont fait qu'exercer le droit de grève que leur garantit la Constitution, la direction de la SNCF cherche à se donner bonne conscience. Le conflit n'aurait-il pas été évitable si elle avait accepté d'écouter les revendications et les propositions portées par les syndicats ?

Pire encore, ce spot publicitaire cherche une fois de plus, comme l'a cyniquement fait le gouvernement ces derniers jours, à monter les Français les uns contre les autres. Faussement compatissante, la direction de la SNCF en est réduite à pointer du doigts ses propres salariés.

Ce sont pourtant ceux-là même qui contribuent chaque jour à faire vivre l'entreprise, à assurer le transport de millions de personnes au quotidien et qui se battent contre le démantèlement et la mise en concurrence de leur groupe, dans l'intérêt de tous les Français

Les cheminots mobilisés contre la réforme férroviaire : une grève d'utilité publique !

le 17 juin 2014

Les cheminots mobilisés contre la réforme férroviaire : une grève d'utilité publique !

SNCM : "L'Etat ne peut se contenter d’un rôle d’actionnaire passif"

le 28 mai 2014

SNCM :

Le conseil de surveillance de la SNCM qui se tient cet après-midi peut avoir deux issues. Soit il précipite la compagnie dans une procédure de liquidation judiciaire et renonce au plan de développement long terme (PLT). Soit il conforte ce PLT, validé largement depuis plusieurs semaines et décide clairement du maintien de la flotte à huit navires avec la commande des quatre navires neufs au chantier STX.

Une fois de plus, l'Etat n’est pas dépourvu des moyens d’agir positivement dans ce dossier d’intérêt national. Or, les déclarations publiques de la nouvelle direction pressentie, montrent une volonté de démantèlement de la compagnie. Cette communication est une véritable provocation, tant le choix qu’elle révèle est insupportable pour les salariés et les usagers du service public.

L’Etat, garant de la continuité territoriale entre le continent et la Corse, ne peut se contenter d’un rôle d’actionnaire passif. Il doit s'opposer à la nomination de cette direction et s'engager fermement à maintenir le cap défini en janvier au sortir du conflit pour lequel les salariés et l’ensemble des organisations syndicales, sauf une, s’étaient mobilisés.

 

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,

Isabelle Pasquet, Sénatrice des Bouches-du-Rhône,

Gaby Charroux, Député des Bouches-du-Rhône,

Michel Stefani, secrétaire régional du PCF Corse et conseiller territorial de Corse

Pierre Dharréville, secrétaire départemental du PCF Bouches-du-Rhône.

SNCM : "L'attitude de l'Etat est irresponsable" (PCF)

le 12 mai 2014

SNCM :

Dans le dossier de la SNCM, l’attitude de l’Etat est marquée par la duplicité et l’irresponsabilité.

Le gouvernement, avec des arguments fallacieux, alors même qu’il a tous les leviers, est en train de s’en laver les mains de la façon la plus désinvolte.

C’est un véritable scandale d’Etat qui se poursuit sous nos yeux depuis 2005 et la privatisation de la compagnie. Le ministre rejette la faute sur Transdev alors que l’Etat en est actionnaire à 50% par le biais de la Caisse des dépôts et consignations. Le ministre se cache derrière les amendes de la commission alors que ces amendes ne sont pas exigibles auprès de la compagnie elle-même, le service ayant été rendu d’une part et la responsabilité de la privatisation et de ses formes incombant à l’Etat lui-même d’autre part, tandis que la Collectivité Territoriale de Corse assure les viabilité de la compagnie dans l’appel d’offre qu’elle a remporté.

Cette attitude est scandaleuse, parce qu’elle se moque des usagers, elle se moque du contribuable, elle se moque des salariés. En agissant ainsi, le gouvernement bafoue l'intérêt de la France.

 

Un projet de développement clair a été adopté, l’Etat refuse de l’accompagner et se cache derrière son petit doigt. Il applique ainsi les politiques de libéralisation des transports tant adulées à Bruxelles. Deux mille emplois directs sont menacés et autant d’emplois induits. Nous appelons à la mobilisation !

 

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,

Michel Stefani, secrétaire régional du PCF Corse et conseiller territorial de Corse

Pierre Dharréville, secrétaire départemental du PCF Bouches-du-Rhône,

L' EUROPE ACTUELLE, POUR NOUS, C' EST NON ! IL FAUT LA REFONDER POUR PRÉSERVER NOTRE ENVIRONNEMENT

le 12 mai 2014

L' EUROPE ACTUELLE, POUR NOUS, C' EST NON ! IL FAUT LA REFONDER POUR PRÉSERVER NOTRE ENVIRONNEMENT

Appel à voter pour la liste "Stop à l’Europe de la finance - L’Humain d’Abord !" conduite par Patrick LE HYARIC

le 05 mai 2014

Appel à voter pour la liste

Journal de la section RATP :" ça roule mai 2014 "

le 22 avril 2014

Journal de la section RATP :

Les Ecoles du PCF-Paris 2015

le 17 avril 2014

Les Ecoles du PCF-Paris 2015

Les stages se déroulent sur un à deux jours à la section du 9ème au 42, rue Lamartine 75009 Paris ( métro : Notre Dame de Lorette – bus : 26 , 42 , 43) ou au CN, 2 place du colonel Fabien 75019 Paris (métro colonel Fabien)

 

Les stages sont gratuits, seul le repas du samedi midi est à la charge des participants

(panier repas de l'ordre de 4-5€).

 

Inscriptions :

Par courrier :
Fédération de Paris du PCF :
Les écoles du PCF-Paris, 2, place du colonel Fabien – 75019 Paris

Par mail à : ecole@paris.pcf.fr

Par téléphone : 01.44.83.85.15

Personnes en situation de handicap : « un recul supplémentaire »

le 28 février 2014

Personnes en situation de handicap : « un recul supplémentaire »

La loi de 2005 avait fixé un délai de dix ans pour rendre les lieux publics accessibles. Le gouvernement vient de rendre publique une nouvelle reculade. Après avoir refusé de traiter de la perte d'autonomie en dehors du vieillissement, voilà qu'il invente de nouveaux aménagements, avec un agenda repoussant de trois à neuf ans supplémentaires les échéances.

C'est inacceptable pour les associations. Le PCF, membre du Front de Gauche, est aux cotés des associations, des personnes en situation de handicap, de leurs familles et de leur proches pour dénoncer ce recul supplémentaire. Il faut créer les conditions pour compenser la perte d'autonomie et la situation de handicap.