Fédération du Puy-de-Dôme

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Le grand débat Europe 1 : Patrice Bessac (PCF), Noël Mamère (Les Verts) et Thierry Wolton (Journaliste-Ecrivain)

le 25 octobre 2007

www.europe1.fr

Emission du 25 octobre 2007.

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Régimes spéciaux : le gouvernement devra revoir sa copie

le 23 octobre 2007

http://www.dailymotion.com/swf/3b0V...

18/10/2007 - Partout en France - Journée nationale pour la défense des régimes spéciaux de retraites

le 18 octobre 2007

18/10/2007 - Partout en France - Journée nationale pour la défense des régimes spéciaux de retraites

Date de l'initiative : 18/10/2007 Ojet de l'initiative : Journée nationale pour la défense des régimes spéciaux de retraites

Descriptif rapide de l'initiative -> voir appel des organisations syndicales Département : Partout en France Lieu et adresse de l'initiative -> voir l'ensemble des manifestations Organisations et personnalités participantes CGT, FO, FSU et Solidaires Contact pour information @ : cgt@cgt.fr Contact pour information (tèl.) : 0148188000 Heure de l'initiative : 14h00

Grèves / Retraites : Il serait irresponsable pour le gouvernement de recommencer l'entêtement du CPE

le 18 octobre 2007

La journée de mobilisation contre la réforme des retraites prend une dimension exceptionnelle. A Paris, comme dans l'ensemble de la France les manifestations sont très nombreuses.

La proposition de réforme du gouvernement a été comprise pour ce qu'elle est, c'est à dire une attaque frontale contre l'ensemble des régimes de retraite. Cette situation scandalise l'ensemble des salariés et le mépris dont fait preuve le gouvernement en rajoute encore à la colère et à la détermination.

Tous les efforts de la droite pour diviser les salariés sont vains : ils sont aujourd'hui rattrapés par la réalité. L'ensemble de ce mouvement, ainsi que le soutien de l'opinion publique doivent contraindre le gouvernement à ne pas passer aux forceps sur un aspect essentiel de la vie des salariés. Il serait totalement irresponsable de recommencer l'entêtement et le mépris dont la droite avait fait preuve lors des manifestations contre le CPE.

Le gouvernement se trouve désormais dans une nouvelle tempête. Dans toutes les démocraties dignes de ce nom, aucun gouvernement ne peut gouverner contre son peuple, le message est aujourd'hui on ne peut plus clair : c'est un refus massif de la casse des retraites.

Parti communiste français

Paris, le 18 octobre 2007.

Retraites : Le gouvernement écarte la solution et poursuit la répression

le 17 octobre 2007

Concernant la réforme des retraites, le gouvernement navigue en eaux troubles. Après avoir brandi la menace du règlement autoritaire par décret, puis ouvert de vrais fausses négociations, la droite choisit la dramatisation. Cette stratégie s'inscrit dans la droite ligne du laminage des régimes de retraites des réformes de 1993 et 2003.

Le gouvernement affirme que les problèmes de financement des régimes spéciaux pèsent sur le régime général, mais il ne dit mot des règle de compensation qui mettent également à contribution les régimes spéciaux. Plus grave, les retraités des régimes spéciaux concernent en réalité moins de 5% des retraités, et moins de 2% dans les projections en 2030.

A l'évidence, le problème du gouvernement est moins de trouver une solution que d'en profiter pour démolir le système actuel. Inefficaces et dogmatiques, l'allongement de la durée de cotisation nie une réalité : moins d'un salarié sur deux atteint 40 années de cotisations pour partir en retraire. L'éviction des travailleurs dès 57 ans, le cumul de la précarité chez les jeunes, les femmes vont faire exploser le nombre de retraités pauvres y compris dans la fonction publique ou dans les entreprises publiques. Sous couvert « d'équité », l'objectif consiste donc à organiser la régression globale des pensions. Le thème invoqué de la pénibilité au travail devrait conduire à de véritables négociations dans le public comme dans le privé.

Or aujourd'hui, la solution est simple : il faut trouver de nouveau financement pour les retraites. Des voies alternatives existent : développer l'emploi, les salaires et la croissance réelle pour augmenter la masse des cotisations, et pénaliser par une réforme des cotisations patronales, les entreprises qui licencient ou compriment les salaires et fuient dans la croissance financière. Une nouvelle cotisation sur les revenus financiers des entreprises au même taux de cotisations pour les retraites que celui des salariés apporterait 10 milliards d'euros de recettes annuelles supplémentaires.

Il est urgent d'organiser la riposte idéologique, sociale, économique à la domination des idées hyper-libérales et de construire des rassemblements pour rendre évidente les véritables propositions alternatives de réformes. Le PCF se félicite de la journée de mobilisation du 18 octobre et appelle à y participer massivement. Pour sa part, le PCF organise le 27 octobre un grand rassemblement de toutes les forces de résistance aux politiques ultra-libérales, nous avons l'ambition d'ouvrir de nouvelles voies de résistances, et de promouvoir des solutions alternatives.

Parti communiste français

Paris, le 17 octobre 2007.

Défendre les régimes spéciaux de retraite c'est défendre le régime des retraites tout court !

le 17 octobre 2007

Le gouvernement et le président de la République ne s'en défendent pas : l'alignement des régimes spéciaux sur le régime général constitue une étape vers une remise en cause globale du régime de solidarité nationale des retraites. Introduction des acteurs privés dans le financement des retraites ( et de la santé ! ), fin du financements par répartition... Travaillez plus et plus longtemps pour augmenter massivement les fonds spéculatifs de pension !

On comprend mieux alors l'offensive médiatique naturelle opérée autour de cette journée de mobilisation : focalisation sur le mécontentement des usagés des transports publics, informations continues sur les conditions de circulations des trains, et étalage des embouteillages qui en sont la conséquence.

Sur le fond du problème ? Rien ou presque. Pas de débat sur la pénibilité du travail des agents des transports publics. Pas de débat sur le gel des salaires opérés dans ces branches depuis plusieurs années, pas de débat sur l'absence d'embauches et de moyens pour ces secteurs économiques vitaux pour la France. Rien sur ce qui constitue toute la fierté française d'avoir le service de transport public le plus fiable et le plus efficace au monde.

Pas de débat non-plus sur le financement, et les financements entre caisses des retraites. Informations contradictoires, stigmatisation des régimes spéciaux par l'argument massue « est-il normal que certains travaillent moins longtemps que d'autres ? ».

Pas de débats sur les cadeaux fiscaux de l'été faits au plus riches qui représentent 15 milliards d'euros, rien sur l'assèchement des comptes de la sécurité sociale, rien sur la contribution des bénéfices financiers au régime de solidarité.

Pas de débat. Tout dépend comment on pose les questions !

Dans un sondage de « CSA / l'Humanité de ce jour » - suivant la question suivante : « Vous savez que plusieurs syndicats de la SNCF, de la RATP, d'EDF-GDF, de l'ANPE, de l'UNEDIC, de l'éducation nationale appelllent à une journée nationale d'action et de grève le 18 octobre prochain, notamment sur l'avenir du système de retraites et des régimes spéciaux. Quelle est votre attitude à l'égard de ce mouvement ? » - les français soutiennent ce mouvement à 54 %.

Dans un autre sondage « BVA / Le Figaro / LCI » - suivant la question : « Diriez-vous que le projet de réforme des régimes spéciaux de retraite prévu par le gouvernement et prévoyant un alignement des régimes spéciaux de retraite sur le régime de la fonction publique va dans le bon sens ou ne va pas dans le bon sens ? » - les français répondent à 57% que la réforme va dans le bon sens...

Justice, quand tu nous tiens...

Pour leur part les communistes vous donnent rendez-vous à la manifestation de demain, à partir de 13H30, Angle Boulevard Voltaire et Richard LENOIR à Paris et partout en France.

Départ en retraite : Régression ou progrès pour tous

le 11 octobre 2007

Soit deux salariés effectuant un même travail. L'un travaillant pour une entreprise publique, l'autre pour un sous-traitant privé et qui partira à la retraite quelques années plus tard. Que réclame l'équité ? Daligner Pierre sur Paul ou Paul sur Pierre.

Pour le gouvernement Sarkozy, l'équité, c'est repousser l'âge du départ en retraite des salariés dont le statut est un acquis des luttes et un moteur du progrès social.

Mais pourquoi ne pas faire l'inverse ? Parce que, tout simplement, c'est l'ensemble des retraites qui est dans le collimateur libéral. Le président l'a dit. Il veut aller vite, très vite. Il s'agit dans un premier temps de faire sauter le garde-fou voire le repère que peuvent constituer les régimes spéciaux, quitte à s'engager dans une épreuve de force avec les syndicats en espérant les diviser ou leur faire mettre le genou à terre.

Dans un deuxième temps, dès 2008, il s'agit de mettre tout le monde au même régime. Travailler plus, plus longtemps, pour gagner moins. Qu'on en juge : passage à 41 annuités pour une retraite à taux plein alors même que les salariés entrent de plus en plus tard dans la vie active. Remise en cause de certains dispositifs tel celui des carrières longues. Remise en cause des droits familiaux et conjugaux dont les pensions de réversion qui permettent à des centaines de milliers de femmes, pour l'essentiel de s'en sortir après la mort de leur époux.

Et ce gouvernement, soit dit en passant, voudrait nous faire croire, quand il parle d'Europe, qu'il est pour l'alignement social par le haut quand, dès qu'il en a ici même l'occasion, il le fait par le bas.

Selon les Echos, une majotité de Français, 53%, trouveraient injustifiée la grève annoncée du 18 octobre. Elle serait justifiée pour 43%, ce qui témoignerait selon le journal économique d'une baisse de l'adhésion à une grève « par procuration » dont on a dit qu'elle avait marqué le mouvement de 1995 où un Juppé, « droit dans ses bottes », avait dû se déchausser.

Il est vrai que le gouvernement Sarkozy use et abuse de deux arguments massue. Un : ce sont tous les salariés qui paieraient les privilégiés des régimes spéciaux. Deux : il n'y aurait plus d'argent. Le premier argument est faux. Tes régimes spéciaux, tout au contraire, contribuent au régime général. Le second argument n'est qu'à demi vrai. Il pourrait un jour ne plus y avoir d'argent dans les caisses si l'on ne réforme pas un système de cotisation qui épargne la richesse et qui persiste à ignorer que de nouvelles formes de salaires indirects en sont exonérées. Les actions gratuites ne cotiseront pas. Les stock-options ne cotisent pas, les revenus financiers non plus. Ainsi les masses d'argent dont se nourrissent les plus privilégiés et qui, en dernière instance, ne sont rien d'autre que le fruit du travail de tous, sont aussi intouchables que des vaches sacrées, disons des veaux d'or.

La grève du 18 octobre, comme le veulent la plupart des syndicats dont la CGT, ne sera pas une épreuve de force entre des professions accrochées à leurs privilèges et un gouvernement qui veut réformer. Elle devrait être un grand moment d'explication dans tout le pays sur l'enjeu de ce qui se passe autour des retraites et que le gouvernement veut masquer avec les régimes spéciaux. Un grand moment pour éclairer démocratiquement la politique dite sociale du gouvernement. Une politique et cela le sondage des Echos le dit aussi, dont les Français doutent de plus en plus.

Feu ! sur les régimes spéciaux et nouveaux reculs pour tous

le 24 septembre 2007

Feu ! sur les régimes spéciaux et nouveaux reculs pour tous

Le Président de la République veut casser les régimes spéciaux de retraite avant la fin de cette année afin de s'attaquer une nouvelle fois au régime général et clore cette nouvelle campagne contre les retraites avant la fin juin 2008. Cela fait bientôt 12 ans, que la droite et le MEDEF rêvent de prendre leur revanche sur les bénéficiaires des régimes spéciaux de retraite qui ne les ont sauvés alors que par une remarquable mobilisation à l'automne de 1995. Nicolas Sarkozy, le Dérouléde du MEDEF, croit pouvoir aujourd'hui sonner impunément la charge. La vérité sur les régimes spéciaux Mais de quoi parle-t-on ? Tout d'abord, la plupart des caisses qui ont un régime spécial sont bénéficiaires et non pas déficitaires et elles contribuent par solidarité à abonder des caisses qui ne le sont pas. Ensuite, elles ouvrent des droits plus importants, mais elles exigent de leurs cotisants des contributions en conséquence qui sont même désormais scindées en deux : la part équivalente au régime général plus une sorte de sur-cotisation. Enfin, ces caisses représentent 5% de l'ensemble des retraites. Il paraît donc évident que ce n'est pas en les supprimant que l'on va pouvoir agir sur le déficit global de l'assurance vieillesse, ou que l'on va accroître le pouvoir d'achat des retraités. Patrons et financiers non responsables ? Ces salariés (non coupables dit Sarkozy) ne sont en rien responsables ni de la dégradation globale du système de retraites, ni de la précarisation accélérée des emplois, voire de leur diminution, ni de la faiblesse des salaires et du pouvoir d'achat, ni des cadeaux de l'été au patronat (près de 15 milliards d'euros). Les trente milliards d'euros d'exonérations de prélèvements sociaux annuels pour les patrons, ça ne compte pas ? N'est-ce pas une « remarquable » ressource possible ? Les 3 milliards de manque à prélever sur les stock-options, ça ne compte pas ? Et si les richesses, toutes issues du travail rappelons le, au lieu d'être utilisées pour spéculer et grossir les masses financières parasitaires, étaient utilisées pour développer l'emploi, les qualifications, les salaires, combien de ressources nouvelles ne se trouveraient-elles pas disponibles pour améliorer les comptes sociaux, les salaires ? Notre pays compte plus de 7 millions de salarié-es pauvres, combien ça coûte à la Sécu, aux caisses de retraite ?

Tous ensemble contre la fermeture de plus de 400 gares de fret

le 21 septembre 2007

Tous ensemble contre la fermeture de plus de 400 gares de fret

Alors qu'on s'attend à une croissance de 50 % du trafic des marchandises dans les 15 prochaines années, la SNCF annonce la fermeture de plus de 400 gares fret. Cette décision va transférer sur la route des centaines de millers de camions supplémentaires. Il y a danger quand on sait que le transport routier est le secteur d'activité qui émet le plus de gaz à effet de serre. Quelle contradiction pour la direction SNCF qui communique régulièrement sur ses atouts environnementaux et sur son engagement en faveur du développement durable ! Quelle contradiction avec les déclarations du gouvernement sur les défis à relever pour l'avenir de la planète et l'annonce d'un Grenelle de l'environnement pour l'automne ! D'autant que cette décision s'inscrit dans la logique de privatisation de la SNCF voulue par Sarkozy. Il a, en effet, annoncé : “ il faut maintenant donner au secteur ferroviaire une organisation adaptée à un marché ouvert ”, tout en précisant : “ les sillons ferroviaires doivent être attribués de façon impartiale entre les opérateurs par une autorité indépendante ”. Cette injonction - qui s'inscrit dans la démarche d'ouverture à la concurrence prônée par Bruxelles - va faire place libre à des opérateurs privés et va provoquer un recul global du fret ferroviaire. L'expérience est là : la concurrence s'exerce sur les marchés les plus rentables et conduit à la disparition des autres. La stratégie de recentrage sur les trafics rentables va accentuer la spirale du déclin. Et ce n'est pas en diminuant le volume de marchandises transportées que la SNCF arrivera à diminuer ses coûts fixes. Les syndicats, les associations, de nombreux élus mettent en évidence les multiples conséquences de cette politique : environnementales bien sûres, mais aussi au niveau de l'aménagement du territoire, de l'emploi et de la sécurité (voir encadré). Il faut les entendre et mettre en oeuvre une autre logique : la valorisation du service public et le développement du fret ferroviaire.( voir les propositions au verso) Rien n'est encore écrit : face à la logique de Sarkozy qui privilégie les profits pour ses amis sans se soucier des conséquences, rassemblons- nous. Tous ensemble, imposons d'autre choix de société pour notre avenir, celui de nos enfants, celui de la planète.

Mobilisation contre les atteintes au droit de grève le mardi 31 juillet 2007

le 30 juillet 2007

La CGT et d'autres organisations syndicales appellent à des rassemblements le 31 juillet afin de protester vigoureusement contre la loi en discussion au parlement sur « le service minimum ». Le gouvernement tente ainsi d'intimider les salariés alors que de nombreuses lois antisociales sont votées en plein été par la majorité de droite.

L'exécutif du parti communiste appelle l'ensemble des communistes et des élu-es à être aux côtés des salariés en cette journée de lutte.

Informations : www.cgt.fr Dossier Service minimum dans les transports Les rassemblements prévus dans les départements Le tract